CANCEROGENEUn quart des additifs alimentaires à bannir de nos assiettes

Un quart des additifs alimentaires présentent un risque pour la santé selon UFC-Que choisir

CANCEROGENEL’UFC-Que Choisir appelle le législateur « à interdire les 87 additifs reconnus à risque par [ses] experts, sur la base d’études scientifiques »….
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Attention aux additifs alimentaires. Un quart d’entre eux sont à bannir de nos assiettes, selon UFC-Que choisir. L’association de défense des consommateurs a compilé ce mardi une série d’études montrant qu’ils présentent un danger pour la santé.

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Selon les données récoltées par l’association auprès de différents instituts de recherches, plusieurs additifs sont à éviter : les nitrates et nitrites présents dans le jambon (E249, E250, E251, E252), présentent un risque accru de cancer du côlon. Les caramels au sulfite d’ammonium (E150c, E150d), eux, sont suspectés d’être cancérigènes. Enfin, les colocolorants azoïques présents dans les confiseries (E102, E104, E110, E122, E124, E129) risquant de rendre les enfants hyperactifs, sont ainsi pointés du doigt.

Présents dans les produits de marque

« Sur les plus de 300 additifs autorisés, nos travaux montrent que 87 d’entre eux sont à éviter ou peu recommandables, soit plus du quart », indique l’association. « L’exposition quotidienne pendant des années à ces molécules accroît encore les risques. Or ils sont massivement utilisés dans les produits alimentaires industriels, y compris ceux de grandes marques », souligne l’UFC, citant notamment les bonbons Jelly Belly, les nouilles Yum-Yum saveur poulet grillé, ou encore les chewing-gums « Airwaves menthol extrême sans sucres ».

L’organisme estime que les instances européennes font preuve de « laxisme » dans leur évaluation de ces différentes substances. L’UFC-Que Choisir réclame aux autorités européennes « de mettre en oeuvre une évaluation réellement indépendante de la dangerosité des additifs, à partir d’études financées par un fonds abondé par les fabricants » et appelle le législateur « à interdire les 87 additifs reconnus à risque par nos experts, sur la base d’études scientifiques ».