Strasbourg: Un technoparc pour faire de son campus médical une référence de la santé du futur
SANTE•A Strasbourg (Bas-Rhin), le campus NextMed, qui doit devenir une référence sur les technologies médicales, va désormais accueillir un technoparc d'ici 2022...Alexia Ighirri
L'essentiel
- A Strasbourg (Bas-Rhin), le campus NextMed doit devenir une référence sur les technologies médicales.
- Il comprend déjà l'Ircad, référence mondiale dans la chirurgie mini-invasive ou encore l’Institut de chirurgie guidée par l’image.
- Le campus NextMed va désormais accueillir un technoparc qui compte héberger une cinquantaine d'entreprises du domaine.
Pour faire rayonner Strasbourg, attirer les entreprises et créer de l’emploi, « il faut quitter nos trois C, ceux de choucroute, cigogne et colombages, et faire savoir que nous faisons de l’innovation ici », dixit Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg. Alors l’agglomération se dote d’outils.
Après l’Ircad – référence mondiale dans la chirurgie mini-invasive –, le biocluster des Haras, l’hôtel d’entreprises PH8 ou encore l’Institut de chirurgie guidée par l’image, le technoparc va venir apporter la pièce manquante du puzzle du campus NextMed. Ce dernier, qui prend forme sur le site de l’hôpital civil de Strasbourg, doit devenir une référence des technologies médicales sur la scène internationale.
Vendredi, la signature du contrat de concession d’aménagement entre l’Eurométropole et la Sers a fait entrer le projet dans sa phase concrète avec le lancement de la précommercialisation du technoparc. Avec un démarrage des travaux fixé en 2020, l’accueil des premières entreprises dans le technoparc est espéré pour le printemps 2022.
Une cinquantaine d’entreprises attendues
Le technoparc va s’étendre sur 30 000 m2 au sud-est des hospices civils et donc du campus NextMed qui a pour objectif d’héberger une cinquantaine d’entreprises et créer 2 000 emplois (lire encadré). En résumé, tout un écosystème. Le parc comptera un peu plus de 20 000 m2 de programmes neufs. Le bâtiment ORL et le pavillon Blum seront conservés et rénovés, pour préserver la valeur patrimoniale du site.
Le tout à dix minutes de la cathédrale de Strasbourg ou de la place Kléber. De quoi réjouir Alexandre Feltz, adjoint au maire de Strasbourg en charge de la santé publique : « C’est un lieu unique en France voire en Europe. D’ordinaire, ce type de structure est plutôt en dehors de la ville parce que cela demande de l’espace. Là on est sur le site de l’hôpital, qui existe depuis le XIIIe siècle. Il reste un lieu de soin, mais devient aussi un site de développement et de recherche ». Et bientôt le lieu de naissance des innovations en technologies médicales.