HOPITALA Lyon, l'hôpital Edouard Herriot ouvre son nouveau pavillon H

Lyon: Sur le chemin de la modernisation, l'hôpital Edouard Herriot ouvre son nouveau pavillon H

HOPITALCe bâtiment constitue la pierre angulaire du projet de modernisation de l’établissement...
Caroline Girardon

Caroline Girardon

L'essentiel

  • Après quatre années de travaux, le nouveau pavillon H de l'hôpital Edouard Herriot est enfin ouvert.
  • Il regroupe désormais plusieurs services, autrefois dispersés dans les autres pavillons de l'établissement.
  • Une nouvelle organisation va permettre de gagner en efficacité dans la prise en charge des patients.

Depuis mardi, le nouveau pavillon H de l’hôpital Edouard Herriot de Lyon accueille ses premiers patients. Quatre ans de travaux ont été nécessaires pour construire ce bâtiment de 18.000 mètres carrés (5 à 6 fois plus grand que l’ancien) qui constitue désormais la pierre angulaire du projet de modernisation de l’hôpital.

La plupart des activités chirurgicales et d’imagerie jusque-là dispersées dans les différents pavillons de l’établissement, sont aujourd’hui regroupées au sein d’un même plateau technique. « 380 personnes sont amenées à travailler ici chaque jour et même 600 les jours de forte activité », relève Valérie Durand-Roche, la directrice d’HEH. Et plus de 5.500 patients seront pris en charge par an.

« La proximité des services va nous faire gagner du temps pour sauver des vies »

Aujourd’hui, HEH accueille 33 à 35 % des personnes en chirurgie ambulatoire (sortie du patient le jour même de l’intervention). Soit 13.000 séjours par an. Un chiffre qui est inférieur à la moyenne nationale. « L’objectif est d’atteindre 42 %. Pour cela, nous allons étaler les arrivées au lieu de convoquer tout le monde à 6h50 et étendre l’offre de soins jusqu’à 21 heures », explique Delphine Vertu, spécialiste en Oto-rino-laryngologue et chirurgien cervico-facial.

Le pavillon H comprend également 20 salles de bloc opératoire et une toute nouvelle salle de déchocage, dotée de cinq lits contre deux auparavant. « Elle se trouve au cœur du plateau technique. On est à dix mètres de la réanimation, la radiologie d’urgence, le scanner et le bloc opératoire d’urgence. Cela va complètement révolutionner la pratique et la prise en charge des patients polytraumatisés », estime Guillaume Marcotte, praticien hospitalier. Et de préciser : « Plus de la moitié des gens décède dans la première heure. La proximité des services va nous faire gagner du temps pour sauver des vies. Tout se joue en termes de distance et de rapidité. On gagne 7 % d’espérance de vie par 100 mètres ».