MALADIEUn premier médicament contre l'endométriose autorisé aux Etats-Unis

Endométriose: Un premier médicament autorisé aux Etats-Unis

MALADIEL'Orilissa® permet de diminuer les douleurs des femmes atteintes d'endométriose, malgré des effets indésirables non dénués de risques...
20 Minutes avec agence

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Une avancée médicale vient de voir le jour aux Etats-Unis dans la lutte contre l’endométriose, cette pathologie douloureuse et méconnue qui touche plus d’une femme sur dix. La Food and Drug Administration (FDA) vient d’autoriser la mise sur le marché de l'Orilissa®, un nouveau médicament contre l’endométriose, rapporte Sud Ouest ce jeudi 2 août.

Ce nouveau traitement est composé d’un principe actif, l’elagolix, censé diminuer la production des hormones responsables des symptômes douloureux. Les résultats des premiers essais cliniques, publiés dans le New England Journal of Medicine, semblent concluants. Les chercheurs ont observé « une diminution des douleurs menstruelles et pelviennes » chez les patientes testées.

Peu d’innovation, mais des améliorations

Pour Yasmine Candau, présidente de l’association française EndoFrance, ce traitement ne constitue pas une nouveauté. « Il faut savoir que le premier traitement contre l’endométriose est de prendre la pilule contraceptive en continu, afin d’empêcher la survenue des règles douloureuses », explique-t-elle à LCI. « Le second est un traitement hormonal par injection. C’est ce dernier que le médicament (Orilissa®) vise à remplacer. Mais il agit de la même manière, toujours avec les mêmes effets secondaires, même s’il en a moins. »

L’Orilissa® comporte en effet de nombreux effets indésirables. Chez certaines patientes, les chercheurs ont relevé une hausse du risque de fausse couche, ou encore une baisse de la densité osseuse entraînant un risque accru d’ostéoporose. Des effets indésirables qui seraient tout de même moins importants que ceux relevés avec le traitement par injection.

Une maladie encore taboue

Malgré tout, Yasmine Candau salue « une bonne nouvelle » et rappelle que la mise sur le marché de ce nouveau traitement constitue un signal positif dans la lutte contre l’endométriose.

En France, cette maladie qui touche deux à quatre millions de Françaises reste méconnue, mal soignée et mal diagnostiquée. Pour tenter de remédier à ce problème et améliorer la prise en charge des patientes, la Haute autorité de santé (HAS) et le Collège national des gynécologues ont publié en janvier dernier de nouvelles recommandations sur le sujet.

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