PARASITEUne larve se promenait sous la peau de son visage depuis deux semaines

Russie: Une larve se promenait sous la peau de son visage depuis deux semaines

PARASITELa jeune femme a été contaminée par un « Dirofilaria repens », un parasite transmissible à l’homme par les piqûres de moustique…
20 Minutes avec agence

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Nous n’aurions pas aimé être à sa place. Une jeune femme russe de 32 ans, qui s’inquiétait de l’apparition et la disparition de nodules sur son visage, a découvert qu’il s’agissait en réalité d’un ver.

Le Dirofilaria repens, dont la larve peut être inoculée à l’homme par le biais des piqûres de moustiques, se promenait sous sa peau depuis près de quinze jours, raconte un article publié dans la revue The New England Journal of Medicine.

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Le ver se promenait sous sa peau

Au fil des jours, cette jeune femme s’inquiétait de la présence de boursouflures au niveau de son visage qui lui causaient parfois des brûlures et des démangeaisons. Plus inquiétant encore, les nodules avaient tendance à migrer : du dessous de son œil gauche, la boursouflure s’était déplacée au niveau de la paupière, puis sur sa lèvre supérieure.

Le diagnostic est tombé à l’hôpital local. Un parasite cheminait sous sa peau. Des analyses ont confirmé l’identité de l’indésirable, une larve du parasite Dirofilaria repens qui peut être inoculée à l’homme par les moustiques. La patiente a d’ailleurs expliqué qu’elle avait été piquée à de nombreuses reprises par des moustiques lors d’un récent séjour à la campagne.

Un parasite présent en France

Le ver Dirofilaria repens est présent dans toute l’Europe, y compris en France. Lorsqu’il infiltre un organisme humain, il ne peut pas atteindre le stade final de son développement et reste bloqué sous la peau. Ce parasite peut également contaminer d’autres mammifères, comme les chiens, les chats ou les renards. Souvent, c’est d’ailleurs en piquant un animal contaminé que les moustiques deviennent les hôtes de larves de Dirofilaria.

La jeune Russe est en tout cas débarrassée de son nouvel « ami » : pour la soulager, les chirurgiens ont pratiqué une incision avant d’extraire le parasite au moyen d’une pince.