Seine-Maritime: Des salariés d'un hôpital psychiatrique entament une grève de la faim
GREVE•Depuis le 26 mars, les salariés de l’établissement réclament des embauches supplémentaires pour lutter contre la surpopulation…20 Minutes avec agence
La crise qui oppose depuis le 26 mars les salariés et la direction du centre hospitalier psychiatrique du Rouvray, près de Rouen (Seine-Maritime), se durcit encore un peu plus.
Ce mardi, après de nouvelles négociations infructueuses, plusieurs salariés ont entamé une grève de la faim, rapporte 76-Actu. Les grévistes dénoncent le manque d’effectifs au sein de l’établissement et réclament des embauches.
Des services saturés
Cette grève de la faim intervient après une succession d’actions coup de poing, menées depuis plusieurs semaines par les salariés en colère : menaces de grève et grève reconductible, occupation des locaux de l’Agence régionale de santé (ARS), ou encore une action symbolique sur la « mort du métier », rappelle le site normand.
Les salariés, dénonçant « la surpopulation dans la plupart des services existants », réclament des embauches et la création de deux unités supplémentaires. Des revendications qui n’ont toujours pas été entendues par la direction.
Grève de la faim illimitée
Ce mardi, un petit groupe de quatre syndicalistes a entamé une grève de la faim illimitée. « La situation nous fait dire que pour être entendus, il faut faire des actions coup de poing », explique l’un d’entre eux. Les grévistes sont issus de différents syndicats (Sud, CFDT, CFTC), et seront bientôt rejoints par un membre de la CGT.
Les grévistes de la faim assurent qu’ils feront « le maximum » afin d’occuper les locaux de l’administration. « Nous serons là 24 h sur 24, nous n’avons pas prévu de rentrer. Clairement, il n’y a que les forces de l’ordre qui pourront nous sortir, et ça ne se passera pas comme à l’ARS ». Les salariés avaient occupé les locaux de l’ARS, avant d’obéir sans résistance aux ordres d’évacuation.