Mort de Naomi Musenga et mise en cause du Samu: Faut-il revoir la gestion des appels d'urgences?
VOUS TEMOIGNEZ•Le décès d'une jeune mère de famille pose la question de la gestion des appels téléphoniques dans les services d'urgences...Nils Wilcke
«J’ai très mal. (…) Je vais mourir ». Ces quelques mots, prononcés par Naomi Musenga, avant son décès, résonnent dans toute la France. La jeune mère de famille de 22 ans est décédée à Strasbourg après un dialogue particulièrement glaçant avec le Samu qui l’a renvoyée vers SOS Médecins qui demande finalement l'aide… du Samu.
«Graves dysfonctionnements»
D’ores et déjà, la ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui pointe de «graves dysfonctionnements», a annoncé une enquête administrative en parallèle à celle menée du CHU de Strasbourg. Mais des questions se posent sur la prise en charge téléphonique du public par les plateformes téléphoniques du Samu.
D'autres cas sont en effet rapportés, tel que l'histoire de Thomas Veyret, amputé d'une jambe après une mauvaise chute. Le jeune homme remet notemment en cause sa prise en charge par le médecin régulateur, qui lui a dit de remettre lui-même en place son genou, pourtant tordu à 90 degrés.
Avez-vous déjà été en butte à une attente excessive ou des difficultés de compréhension en appelant un numéro d'urgence et en particulier celui du SAMU ? Avez-vous fait l’expérience d’un manque d’empathie de la part des opérateurs ou des médecins régulateurs en exposant votre cas ou celui d’un proche au téléphone ?
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