La ménopause serait retardée par un régime alimentaire riche en poisson et en légumineuses
ALIMENTATION•Poissons gras, légumineuses fraîches, vitamine B6 et zinc permettraient de retarder l’échéance de la ménopause de plus de trois ans, selon une nouvelle étude…20 Minutes avec agence
Une alimentation riche en poisson et en légumineuses permettrait de retarder la ménopause naturelle. C’est ce que révèle une étude britannique publiée lundi 30 avril dans la revue Journal of Epidemiology & Community Health.
Au contraire, une consommation importante de glucides raffinés comme le riz et les pâtes aurait pour effet de l’accélérer.
Des effets « collatéraux » pénibles
La ménopause survient généralement aux alentours de la cinquantaine. Les ovaires cessent de fonctionner et ce bouleversement physiologique s’accompagne en principe d’effets « collatéraux » plutôt pénibles : bouffées de chaleur, sommeil perturbé, humeur en dents de scie et douleurs articulaires.
Sans oublier la quasi-inévitable prise de poids et une perte de la densité osseuse. Mais ce moment, souvent douloureux à vivre, pourrait donc être retardé naturellement à l’aide d’une alimentation spécifique.
Retarder l’échéance
Quelque 35.000 femmes britanniques âgées de 35 à 69 ans ont donné aux chercheurs des détails sur leurs habitudes alimentaires quotidiennes via un questionnaire. Elles ont aussi indiqué leurs antécédents pouvant éventuellement influer sur la date de survenue de la ménopause : poids, activité physique, enfants, recours à l’hormonothérapie substitutive.
En examinant le régime alimentaire des participantes, les médecins ont constaté l’influence de la nourriture sur la survenue de la ménopause naturelle. La consommation régulière de poisson gras ou de légumineuses fraîches, comme les pois ou les haricots, est généralement associée à un retard de ménopause de plus de trois ans. Des apports plus élevés en vitamine B6 et en zinc ont aussi cet effet.
Des résultats à relativiser
Inversement, les glucides raffinés, en particulier les pâtes et le riz, sont associés à une survenue anticipée (1 an et demi) de la ménopause. Selon les chercheurs, les légumineuses, riches en antioxydants, et le poisson, contenant beaucoup d’oméga-3, stimuleraient l’organisme.
Cependant, ces résultats, s’ils peuvent donner des pistes en matière de prévention et de santé publique, doivent être relativisés car l’étude ne démontre finalement aucun lien de causalité entre comportement alimentaire et ménopause. Il semble de plus que « l’échantillon de l’étude était plus riche et conscient de la santé que la moyenne, ce qui pourrait avoir influencé les résultats », selon les auteurs.
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