ÉTUDELa solitude augmente le risque de mourir d'une crise cardiaque ou d'un AVC

Solitude: L'isolement social augmente le risque de mourir d'une crise cardiaque ou d'un AVC

ÉTUDESelon cette étude, vivre seul augmenterait la mortalité de 32% après un infarctus ou un AVC...
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Vivre seul et voir peu de monde accroît le risque de mourir d’une crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC). C’est la conclusion d’une vaste étude réalisée auprès de 479.000 Britanniques, interrogés sur leur sentiment de solitude et leur degré d’isolement social.

« L’isolement social et le sentiment de solitude sont associés à un risque plus élevé d’infarctus grave du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral, écrivent ce mardi les chercheurs finlandais dans la revue médicale Heart. L’isolement social semble rester un facteur de risque de mortalité indépendant après un infarctus ou un AVC. »

Un risque de mortalité accru de 32 %

L’originalité de cette étude est d’isoler ce facteur des autres. En effet, vivre seul va souvent de pair avec d’autres facteurs de risques pour le cœur, comme un mode de vie peu sain (tabagisme, alimentation déséquilibrée, manque d’activité physique), une mauvaise santé mentale, ou une situation de pauvreté.

En excluant ces autres risques, les chercheurs ont conclu que vivre seul augmentait ainsi la mortalité de 32 % après un infarctus ou un AVC.

La solitude, véritable fléau social

La Première ministre britannique Theresa May avait annoncé en janvier 2018 la nomination d’une secrétaire d’État chargée des personnes isolées, afin de trouver des solutions au fléau social de la solitude.

En 2016, selon une enquête du Crédoc pour la Fondation de France, un Français sur dix est seul, soit cinq millions de personnes de plus de 15 ans qui ne rencontrent et passent du temps que très rarement en famille, entre amis, voisins ou connaissances.