La cabine d’un avion est-elle, ou non, un nid à bactéries ?

Pour répondre à cette question, des chercheurs américains se sont intéressés à la transmission des maladies infectieuses à l’intérieur de la cabine d’un avion.

Analyse des déplacements

Les conclusions de leur étude ont été publiées dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les chercheurs ont embarqué à bord de dix vols transcontinentaux. Grâce à une approche biostatistique, ils ont analysé la présence d’agents pathogènes dans les cabines, leur infectiosité et les contacts entre les différents passagers à bord.

Ainsi, les personnes assises côté couloir ont plus tendance à se lever que les autres. En effet, 80 % de ces passagers ont quitté leur place au moins une fois pendant le vol, contre seulement 43 % de ceux placés côté fenêtre.

Les employés contaminent autour d’eux

Par ailleurs, sur les 1.296 passagers analysés, 84 % ont eu un « contact étroit » avec une autre personne. Ainsi, un vol qui part avec un passager malade atterrira avec 1,7 personne malade à l’arrivée. En raison de ses déplacements, une hôtesse de l’air ou un steward enrhumé(e) contaminera environ 4,6 personnes lors d’un vol.

Les chercheurs recommandent donc logiquement de se placer côté hublot et d’éviter les déplacements. De son côté le magazine Time a listé les endroits et objets à éviter en avion : les tablettes, les toilettes, les ceintures de sécurité et la ventilation au-dessus des sièges.