TABAGISMEChanger la marque de ses patchs anti-tabac, une mauvaise idée

Tabac: Changer la marque de ses patchs de nicotine, une pratique à éviter

TABAGISMEL’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé tire la sonnette d’alarme concernant la prise de substituts nicotiniques…
20 Minutes avec agence

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Pour dire stop au tabac, l’une des solutions se trouve dans les patchs, ces substituts nicotiniques à appliquer sur la peau. Quatre marques de patchs sont commercialisées en France : Niquitin, Nicotinell, Nicopatch et Nicoretteskin.

L’agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souligne qu’il s’agit tout de même d’un produit à consommer avec prudence, dans un article publié lundi 29 janvier.

Ne pas changer de marque

Il est déconseillé de passer de l’une à l’autre marque en cours de sevrage, dont la période varie de 3 à 6 mois : changer en cours de traitement peut entraîner de nombreux effets indésirables comme des effets de manque (irritabilité, anxiété, perturbation du sommeil) mais aussi de surdosage (nausées, maux de tête ou palpitations).

« La biodisponibilité de ces patchs, c’est-à-dire la vitesse et la fraction absorbée du principe actif pour produire son action thérapeutique, n’a pas été comparée entre les différentes spécialités, à l’exception de Nicotinell et son générique (Nicopatch) », indique l’ANSM.

Une différence de principes actifs

En d’autres termes, cela signifie que pour un même dosage, deux patchs de marques différentes peuvent libérer le principe actif à des vitesses différentes au cours d’une même durée.

En ce qui concerne les patchs Niquitin, Nicotinell et Nicopatch, ils peuvent délivrer des doses de 7, 14 et 21 milligrammes sur une durée de 24 heures. Pour Nicoretteskin, les doses sont de 10, 15 ou 25 milligrammes sur une durée de 16 heures.