ÉTUDELe taux de survie contre le cancer progresse, mais de manière inégale

Cancer: Le taux de survie progresse partout dans le monde, mais de manière inégale

ÉTUDELes chercheurs estiment que le taux de survie mondial augmenterait si les nations en difficulté s’inspiraient des méthodes des « bons élèves »…
20 Minutes avec agence

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Le pourcentage de malades survivant à un cancer est en augmentation dans le monde. Mais les progrès observés sont très inégaux et il existe de fortes disparités géographiques.

Ainsi, 40 % des jeunes Chinois souffrant d’une leucémie aiguë lymphoblastique, le cancer le plus répandu chez l’enfant, décèdent contre seulement 10 % des patients concernés au Canada, aux États-Unis et dans neuf pays d’Europe occidentale. D’autre part, 90,2 % des Américaines chez qui un cancer du sein a été diagnostiqué entre 2010 et 2014 ont survécu, contre seulement 66,1 % en Inde.

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Une étude menée sur 37 millions de malades

C’est ce qui ressort d’une étude publiée mardi 30 janvier dans la revue scientifique The Lancet. Dans le cadre du programme CONCORD, qui analyse la survie des patients atteints d’un cancer à l’échelle mondiale*. Les 18 cancers les plus fréquents – 75 % de l’ensemble des cancers diagnostiqués – ont été pris en compte.

L’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, les États-Unis, l’Islande, la Norvège, la Suède et la Finlande sont les pays dans lesquels le taux de survie général sur cinq ans est le plus élevé. Le Danemark, en retard pour certaines maladies, est en train de rattraper son retard. Ce pays et la Suède ont tout de même un taux de survie deux fois plus grand qu’au Mexique ou au Brésil, notent les spécialistes.

S’inspirer des meilleurs

Autre terrain de disparité : les cancers de l’estomac. Véritable « problème de santé publique » en Russie, ils sont pris en charge plus efficacement au Japon, en Corée du Sud et en Asie du Sud-Est. Cette dernière région accuse cependant un retard en matière de traitement des mélanomes.

Pour les auteurs de l’étude, les différences constatées montrent qu’il serait possible pour les pays en retard dans la qualité des soins de s’inspirer des politiques et techniques médicales des nations obtenant de meilleurs résultats.

*Des données concernant plus de 37 millions de malades dans 71 pays entre 2010 et 2014 ont été analysées