SANTEVIDEO. Une nouvelle arme pour lutter contre les cancers

VIDEO. Strasbourg: Avec l’imagerie multimodale 4D et son savoir-faire, l’hôpital a une nouvelle arme contre les cancers

SANTELes Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) bénéficient depuis peu d’une plateforme d’imagerie multimodale 4D utilisée en chirurgie, notamment pour le traitement des cancers et dans le domaine vasculaire, une première en Europe…
Gilles Varela

Gilles Varela

L'essentiel

  • Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg sont équipés d’une plateforme d’imagerie multimodale 4D et assurent une prise en charge unique en Europe.
  • Cela permet notamment d’attaquer les tumeurs cancéreuses avec une grande précision.

Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) pourraient bien « devenir la tumeur » des cancers. Depuis quelques semaines en effet, les HUS ont acquis une plateforme d’imagerie multimodale 4D utilisée en chirurgie. Il s’agit d’une salle de radiologie interventionnelle qui regroupe et lie une salle d’angiographie dernière génération et un scanner 4D mobile sur rails. Un « tout en un » qui facilite le traitement des cancers et peut-être utilisé également dans le domaine vasculaire. Si trois autres salles sont équipées en Europe (dont une à Montpellier), son utilisation dans le cadre d’une prise en charge multi-organes, (c’est-à-dire dans le traitement de cancers de la prostate, du rein, du poumon, du foie) combinée à la chirurgie est une première en Europe.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Une seule anesthésie

Pour faire simple, il s’agit d’une grande salle – un bloc opératoire – où une équipe de spécialistes dédiés (chirurgiens, radiologues, anesthésistes notamment) travaille de concert et apporte leurs expériences et connaissances respectives, ce qui permet «d’améliorer considérablement» la prise en charge des patients. Ces équipements ont pour particularité d’être capable de se « reconnaître » entre eux et de communiquer pour réaliser, par exemple, des images de fusion. Ils permettent surtout le guidage d’interventions médicales précises et sûres. Autre avantage et non des moindres apporté par la plateforme d'imagerie multimodale, le patient n’est anesthésié qu’une seule fois alors que plusieurs traitements vont être effectués pendant la même intervention.

1501-STR-Plateforme d'imagerie multimodale 4 D . Professeur Afshin Gangi au Nouvel hôpital civil de Strasbourg.
1501-STR-Plateforme d'imagerie multimodale 4 D . Professeur Afshin Gangi au Nouvel hôpital civil de Strasbourg. - G. Varela / 20 Minutes

Un traitement beaucoup moins invasif

Et c’est au Nouvel hôpital civil de Strasbourg que cela se passe, au pôle d’imagerie dirigé par le professeur Afshin Gangi. « Certains actes sont impossibles sans cet équipement et cela permet au chirurgien “de voir” et de progresser grâce à l’image dynamique et d’être beaucoup moins invasif. Seule la tumeur est précisément traitée », insiste Afshin Gangi.

Plus de précision, collaboration entre chirurgiens et radiologues qui élaborent ensemble les gestes et les procédures de tous les actes pratiqués lors de l’intervention, ce « traitement de faveur » n’est pourtant pas adapté à tous les patients souffrant de tumeurs. Néanmoins, selon les estimations des HUS, plus de 3.000 personnes pourraient en bénéficier en 2018.