VACCINSLes 11 vaccins obligatoires pour les enfants à partir du 1er janvier 2018

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VACCINSSur «CNews», Agnès Buzyn a précisé que les onze vaccins seront obligatoires à partir du 1er janvier 2018...
Oihana Gabriel

O.G. avec AFP

Voilà une information qui risque d’alarmer bien des parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants. Elle avait promis une mise en œuvre en 2018, la ministre de la Santé Agnès Buzyn précise que l’entrée en vigueur des onze vaccins obligatoires pour les enfants sera effective à partir du 1er janvier.

Obligatoires dès le 1er janvier

Les onze vaccins obligatoires « ce sera à partir du 1er janvier », a annoncé ainsiAgnès Buzyn sur CNews.

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« Nous laisserons évidemment le temps aux familles de se mettre en ordre de marche car il est hors de question de pousser les gens à vacciner dans l’urgence », a encore souligné la ministre. « Mais, a-t-elle insisté, l’idée c’est que les 15 % des enfants (non vaccinés) qui mettent en danger les autres et qui favorisent la réémergence d’épidémies pour lesquelles il y a des morts aujourd’hui se mettent en ordre de marche pour protéger le reste de la population. »

Huit vaccins passeront de recommandés à obligatoires

Aujourd’hui, seuls trois vaccins infantiles sont obligatoires en France : contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP). Huit autres sont seulement recommandés : coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C. La ministre veut rendre ces huit vaccins également obligatoires.

« Mon objectif n’est pas de sanctionner »

Les parents récalcitrants encourent en théorie jusqu’à six mois de prison et 3.750 euros d’amende. Mais la ministre avait précisé cet été envisager dans le projet de loi sur la vaccination infantile une clause d’exemption pour les parents farouchement opposés à la vaccination.

« Mon objectif n’est pas de sanctionner. L’objectif de cette obligation c’est de rendre la confiance aux Français », a-t-elle dit jeudi.

Polémique sur les adjuvants

Cet été, les tensions se sont accrues entre les anti-vaccins et la ministre. Notamment sur la question des adjuvants. Les adjuvants utilisés dans la fabrication des vaccins « ne sont pas nocifs », a assuré mercredi la ministre de la Santé. Elle a qualifié les craintes exprimées par des associations et certains médecins de « désinformation » des réseaux sociaux.