Vaccination: Beaucoup de Français ignorent quand faire leurs rappels
SEMAIN EUROPEENNE DE LA VACCINATION•Plus de 23% des personnes interrogées ont confié avoir perdu leur carnet de santé détenant l'historique de leurs vaccins...20 Minutes avec agence
Les Français ne sont pas copains avec leurs vaccins. Tel est, en somme, le constat qui ressort d’une enquête du site Mondocteur.fr* menée à l’occasion de la Semaine européenne de la vaccination qui se déroule jusqu’au 30 avril.
Ainsi, si 50 % des Français et 56 % des Françaises seraient à jour de leur vaccination, 34 % des Françaises et 43 % des Français interrogés ignoreraient aujourd’hui s’ils doivent effectuer un rappel.
Les seniors, ces bons élèves
Davantage perdus que leurs aînés dans leur calendrier vaccinal, 43 % des 25-34 ans ont confié ne pas savoir s’ils étaient à jour dans leurs vaccins. Côté seniors, on joue les bons élèves. 77 % d’entre eux affirment même avoir reçu toutes les doses de vaccins nécessaires et 21 % connaissent même les bonnes dates de rappel pour le vaccin DTP (diphtérie, tétanos et poliomyélite).
En revanche, au global, c’est le flou total : 87 % de Français avouent ainsi ne pas connaître les dates de rappel du DT Polio. L’occasion ici de souligner que ce vaccin doit être effectué à 25, 45 et 65 ans, puis tous les dix ans.
« La vaccination permet de sauver des millions de vies »
Nombre de Français pourraient compter sur leur fameux carnet de santé pour s’y retrouver, mais encore leur faudrait-il ne pas l’avoir perdu comme c’est le cas pour 23 % des personnes interrogées. Dans le détail, 86 % des 18-34 ans assurent encore le posséder et 71 % des 35-49 ans seraient capables de l’avoir sur eux lors de leur prochaine visite chez le médecin. Or, ils ne seraient que 36 % chez les 50 ans et plus à pouvoir le présenter, par exemple, à leur généraliste.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, qui coordonne cette Semaine de la vaccination lancée en Europe en 2005, « la vaccination permet de sauver des millions de vies et est largement reconnue comme l’une des interventions sanitaires les plus efficaces et les moins coûteuses ».