TABACMoi(s) sans tabac: Près de 180.000 personnes ont tenté d'arrêter

Moi(s) sans tabac: Près de 180.000 personnes ont essayé d'en finir avec la cigarette

TABACL'opération, qui dirait tout le mois de novembre, a été un « franc succès » pour le ministère de la Santé…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ils sont 180 000 à avoir laissé tomber la clope (ou en tout cas essayé) en novembre pour le « Moi(s) sans tabac ».

Cette initiative, inédite en France pour inciter les fumeurs à arrêter de fumer pendant au moins 30 jours, a été qualifiée de « franc succès » par le ministère de la Santé.

Selon le site de l’initiative, mois-sans-tabac.tabac-info-service.fr, 180 155 participants étaient inscrits ce jeudi matin.

Le nombre de visiteurs de tabac-info-service.fr multiplié par 4

Plus de 620 000 kits d’aide à l’arrêt du tabac ont par ailleurs été distribués, en pharmacie ou en téléchargement, a précisé le ministère. Ces kits comprenaient un livret de conseils, un badge, un agenda pour visualiser les 30 jours d’arrêt du tabac, ou encore un disque pour calculer les économies ainsi réalisées, en fonction de sa consommation.

Les autres outils mis en place ont également été plébiscités : plus de 72 000 fumeurs se sont inscrits sur l’application d’accompagnement Tabac Info Service, le nombre de visiteurs du site Internet tabac-info-service.fr a été multiplié par 4, avec 1,3 million de visites de mi-octobre à mi-novembre, et la ligne téléphonique de Tabac Info Service a reçu plus de 15 000 appels en octobre et novembre, soit une augmentation de 35 % par rapport à la même période en 2015.

Une initiative réussie outre-Manche

Le forfait annuel de remboursement des substituts nicotiniques a par ailleurs été porté à 150 euros depuis le 1er novembre, contre 50 euros auparavant.

Ce « premier défi de santé publique grandeur nature jamais organisé en France » s’inspirait d’une initiative comparable menée au Royaume-Uni depuis 2012, « Stoptober », qui encourage à l’arrêt du tabac durant le mois d’octobre.

Outre-Manche, les fumeurs ne représentent plus aujourd’hui que 18 % de la population de plus de 15 ans, contre près d’un tiers en France, l’un des mauvais élèves européens, avec 73 000 décès attribués chaque année au tabac.