Cancer: Des hausses inquiétantes dans certaines tranches d'âge, notamment les jeunes
ENQUETE•On note de plus en plus de cas de cancer du sein et de la thyroïde chez les femmes et du testicule chez les hommes...20 Minutes avec agence
Avec 355.000 nouveaux cas l’an passé et 148.000 décès, le cancer est la première cause de mortalité en France. Si la maladie touche toutes les catégories de population, en analysant les données de l’Institut de veille sanitaire (ex-InVS, désormais Santé Publique France) entre 1980 et 2012, le journal a pu dresser un état des lieux du cancer en France, selon l’âge et le sexe des malades.
« Un âge où le dépistage n’est pas systématisé »
Et il s’avère que dans certaines tranches d’âge, notamment les jeunes, la maladie gagne du terrain. Il ressort ainsi que 21 des 33 cancers étudiés ont vu leur taux d’incidence croître. On y retrouve les cancers de la thyroïde (+381,82 %), prostates (+380,64 %) ou (+332 %). « Six cancers se sont stabilisés et sept ont vu leur incidence baisser » note le quotidien.
Le Monde note une augmentation des cancers du sein dans les tranches 30-39 ans et 40-49 ans avec une hausse des cas d’environ 60 %, « à un âge où le dépistage n’est pas systématisé ». Une incidence qui baisse avec les années. Chez les femmes, de 50 à 79 ans, l’incidence baisse depuis 2002-2005, coïncidant avec « le quasi-arrêt des traitements hormonaux substitutifs de la ménopause », précise le quotidien.
Chez les hommes, on remarque que dans la tranche 20-29, 30-39, c'est le cancer du testicule qui est lui aussi en forte augmentation. Bien plus rare que le cancer de la prostate, diagnostiqué chez des sujets plus âgés, son taux d’incidence est de 22 nouveaux cas pour 100.000 personnes par an.
La mortalité moyenne due aux cancers a chuté de 34 %
Peu importe le genre et la tranche d’âge, le cancer de la thyroïde affiche une des plus fortes progressions. Entre 1980 et 2012, son incidence a quintuplé. Une augmentation due essentiellement au moyen mis en œuvre pour le diagnostiquer. On note toutefois que les femmes sont majoritairement touchées (75 %).
A noter qu’entre les dépistages plus précoces et les progrès thérapeutiques, la mortalité .