Après les , pointés du doigt en février dernier, au tour des couches. De faibles taux de chrysène et de benzo-anthracène, deux dérivés du pétrole considérés comme cancérogènes par l’Union européenne, auraient été détectés dans les Pampers.

Cette découverte a été faite lors d’un test indépendant réalisé sur les produits de la marque par et le fabricant de langes écologiques, Love and Green.

« C’est moralement trop »

Sur les paquets de couches, ces deux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) portent le nom de « pétrolatum », mais sont surtout connus du grand public sous le terme « vaseline ». Il s’agit là d’une substance utilisée pour limiter les irritations cutanées aux nourrissons.

D’après , les taux restent cependant très faibles et inférieurs au seuil de 0,2 mg/kg, fixé par la réglementation européenne. « C’est légal mais laisser ainsi ne serait-ce que quelques traces de composants dangereux, c’est moralement trop », s’insurge néanmoins Ludivine Ferrer, directrice de l’Asef, citée par le quotidien.

La spécialiste craint en effet une « hausse dans la population de maladies chroniques comme les cancers ou » à cause des HAP. Dans son , l’association, qui rassemble près de 2.500 médecins français, prône donc le « principe de précaution », en mettant en avant l’utilisation de couches dont les parties en contact avec la peau des nourrissons ne contiennent pas de produits chimiques.