Au début du mois, les pollens d’ambroisie opéraient leur grand retour dans la région de Lyon, Air Rhône-Alpes et le Réseau national de Surveillance Aérobiologique (RNSA) alertant sur un fort taux de pollen dans l’air prévu et un pic attendu le jeudi 11 août.

Et depuis l’ambroisie, espèce envahissante originaire d’Amérique du Nord, ne cesse de gagner du terrain. Inarrêtable, la plante super-allergène devrait sérieusement sévir jusqu’à fin septembre, dans tout l’Hexagone.

Atteindre le niveau 5

« Le pic d’émission pollinique le plus élevé se produira fin août, début septembre, et peut atteindre le niveau 5 », prévient Gilles Oliver, ingénieur au RNSA, interrogé par Le Monde. Ceux qui pensaient en avoir fini avec les épisodes allergiques (graminées, cyprès, bouleau ont déjà œuvré) pourront donc compter sur l’ambroisie qui accuse un léger retard cette année, mais arrive gonflée à bloc de pollen allergisant.

« Les quantités de pollens d’ambroisie ont fortement augmenté ces derniers jours : le risque d’allergie est élevé à très élevé du côté de Roussillon, Lyon, Valence et Grenoble. Dans la Loire et l’Ain, le risque est pour l’instant modéré mais pourrait rapidement passer au niveau supérieur », alerte encore le RNSA dans son dernier bulletin allergo-pollinique.

Chacun, quel que soit son âge, peut souffrir d’une allergie

Et personne ne sera épargné puisque chacun, quel que soit son âge, peut souffrir d’une allergie, dès lors qu’il a été exposé longtemps à l’ambroisie. « Il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent chez les personnes sensibles », assure l’agence Air Rhône-Alpes.

Rhinite, asthme, conjonctivite, urticaire, eczéma et, dans les cas les plus graves, l’asthme (les petits pollens peuvent pénétrer jusque dans les bronches) pourrauent alors s’inviter pour la rentrée.