MONDEL'ONU promet d'intensifier la lutte contre le sida

Sida: L'ONU promet d'intensifier la lutte, malgré des réserves de la Russie

MONDECette «déclaration politique» a été adoptée mercredi, à l'ouverture d'une conférence de trois jours à New York...
20 Minutes avec agences

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Les efforts de lutte contre le sida s’intensifieront dans les cinq années à venir, malgré les réserves émises par quelques pays. L’engagement a été pris mercredi par les 193 pays membres des Nations unies, à l’ouverture d’une conférence de trois jours à New York (Etats-Unis).

Objectif : mettre fin à l’épidémie d’ici 2030. Car malgré un déclin depuis dix ans, 36,7 millions de personnes sont toujours atteintes du sida dans le monde, dont la plupart en Afrique subsaharienne.

Eliminer la discrimination

La déclaration des Nations unies prévoit notamment de réduire le nombre de nouveaux cas annuels de 2,1 millions en 2015 à moins de 500.000 en 2020. Le nombre de morts provoquées par des maladies liées au sida devrait, dans le même temps, passer de 1,1 million en 2015 à moins de 500.000 en 2020.

Il faut « utiliser cette déclaration pour accélérer (..) et pour atteindre les personnes qui restent dans l’ombre » et ne se font pas détecter ou soigner par peur de la discrimination, a également indiqué Michel Sidibé, le directeur de l’Onusida.

Des réserves du côté de Moscou

De leur côté, plusieurs pays ont reproché à la déclaration de concentrer l’attention sur certaines populations à risque, comme les homosexuels, les consommateurs de drogue par injection et les prisonniers.

En ce sens, la Russie a demandé, en vain, d’inclure dans les paragraphes sur les populations à risque une référence aux législations nationales, selon des diplomates. Il faut « prendre en compte le droit souverain des gouvernements » de définir leur politique de santé publique, a indiqué Dilyara Ravilova-Borovik, une responsable russe de la santé.

Faisant valoir leurs « valeurs religieuses et morales », d’autres pays qui, comme Moscou, répriment l’homosexualité (Arabie saoudite, Egypte, Iran), ont aussi émis des réserves sur le texte.

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