ETATS-UNISLa «deuxième peau», le nouvel anti-rides miracle

VIDEO. Bientôt la fin des rides grâce à une «deuxième peau»?

ETATS-UNISLe traitement serait aussi efficace contre les cernes et des maladies de peau comme le psoriasis ou l’eczéma…
20 Minutes avec agences

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La chasse aux rides et aux cernes sera-t-elle bientôt de l’histoire ancienne ? C’est en tout cas la piste sur laquelle s’est lancée une équipe de chercheurs du MIT General Hospital de Boston (Etats-Unis). Ils ont mis au point une « deuxième peau » invisible, un produit à base de silicone redonnant à l’épiderme les propriétés et l’élasticité d’une peau jeune.

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Comment ? Selon l’étude, publiée dans la revue Nature Materials, le traitement se déroule en deux temps. D’abord en appliquant un premier gel sur la peau, qui s’étale comme une crème, puis un second produit, qui transforme la première couche pour lui donner les propriétés recherchées.

Efficace 24 heures et résistant au lavage

Résultat : une peau retendue pendant 24 heures, selon les scientifiques, qui précisent que le produit résiste même à l’eau et au savon. Et pour l’heure, les premières études n’ont montré aucun effet secondaire.

« Les matériaux découverts jusqu’à aujourd’hui n’avaient pas ces propriétés de flexibilité, n’étaient pas confortables ou étaient irritants. Aucun matériau n’avait la propriété de suivre le mouvement de la peau tout en retournant à sa forme d’origine », affirme Barbara Gilchrest, dermatologue ayant participé à l’élaboration de ce produit inédit.

Une arme contre le psoriasis et l’eczéma ?

Outre les vertus esthétiques, le traitement pourrait aussi se révéler très efficace contre l’eczéma et le psoriasis, deux maladies qui assèchent la peau. Les premières études ont en effet montré qu’il était très performant pour prévenir la perte en eau de l’épiderme.

Pourtant, sa mise sur le marché n’est pas encore d’actualité. Car dans un premier temps, les laboratoires Olivo, associés au MIT, souhaitent justement se concentrer sur l’aspect thérapeutique du traitement. Ils espèrent d’ailleurs recueillir des données cliniques dans le courant de l’année 2017.

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