SCIENCESQuand la listeria s'attaque au fœtus et au cerveau

Listeria: L'institut Pasteur découvre des souches hypervirulentes

SCIENCESCes souches de Listeria monocytogenes ont également montré une capacité particulière à s'attaquer au cerveau et au foetus...
20 Minutes avec agences

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Six souches hypervirulentes de bactéries, à l’origine de la listériose (infection grave d’origine alimentaire) ont été découvertes par des chercheurs de l’Institut Pasteur.

Selon leurs travaux, parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics, ces souches de bactéries plus agressives devraient être prises en considération dans la surveillance des listérioses, « qui représentent près de la moitié des décès par infections d’origine alimentaire dans les pays occidentaux ».

La Listeria monocytogenes à la loupe

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


Six souches hypervirulentes de bactéries, à l’origine de la listériose (infection grave d’origine alimentaire) ont été découvertes par des chercheurs de l’Institut Pasteur.

Selon leurs travaux, parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics, ces souches de bactéries plus agressives devraient être prises en considération dans la surveillance des listérioses, « qui représentent près de la moitié des décès par infections d’origine alimentaire dans les pays occidentaux ».

La Listeria monocytogenes à la loupe

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

Nature Genetics

Six souches hypervirulentes de bactéries, à l’origine de la listériose (infection grave d’origine alimentaire) ont été découvertes par des chercheurs de l’Institut Pasteur.

Selon leurs travaux, parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics, ces souches de bactéries plus agressives devraient être prises en considération dans la surveillance des listérioses, « qui représentent près de la moitié des décès par infections d’origine alimentaire dans les pays occidentaux ».

La Listeria monocytogenes à la loupe

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


Six souches hypervirulentes de bactéries, à l’origine de la listériose (infection grave d’origine alimentaire) ont été découvertes par des chercheurs de l’Institut Pasteur.

Selon leurs travaux, parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics, ces souches de bactéries plus agressives devraient être prises en considération dans la surveillance des listérioses, « qui représentent près de la moitié des décès par infections d’origine alimentaire dans les pays occidentaux ».

La Listeria monocytogenes à la loupe

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

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Selon leurs travaux, parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics, ces souches de bactéries plus agressives devraient être prises en considération dans la surveillance des listérioses, « qui représentent près de la moitié des décès par infections d’origine alimentaire dans les pays occidentaux ».

La Listeria monocytogenes à la loupe

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

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Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

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Six souches hypervirulentes de bactéries, à l’origine de la listériose (infection grave d’origine alimentaire) ont été découvertes par des chercheurs de l’Institut Pasteur.

Selon leurs travaux, parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics, ces souches de bactéries plus agressives devraient être prises en considération dans la surveillance des listérioses, « qui représentent près de la moitié des décès par infections d’origine alimentaire dans les pays occidentaux ».

La Listeria monocytogenes à la loupe

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

February 1, 2016

Six souches hypervirulentes de bactéries, à l’origine de la listériose (infection grave d’origine alimentaire) ont été découvertes par des chercheurs de l’Institut Pasteur.

Selon leurs travaux, parus lundi dans la revue spécialisée Nature Genetics, ces souches de bactéries plus agressives devraient être prises en considération dans la surveillance des listérioses, « qui représentent près de la moitié des décès par infections d’origine alimentaire dans les pays occidentaux ».

La Listeria monocytogenes à la loupe

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

qui a la particularité de proliférer à basse température

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


#Listeria

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

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« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

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« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

February 1, 2016

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.

les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui

L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.


L’étude dirigée par Marc Lecuit (Institut Pasteur/Inserm/CNR) et Sylvain Brisse (Pasteur/CNRS) a porté sur près de 7.000 souches (provenant de malades et du contrôle des aliments) de Listeria monocytogenes, qui a la particularité de proliférer à basse température et est responsable d’infections alimentaires pouvant être graves.

« L’analyse des caractéristiques génétiques (« génotypage ») de ces bactéries a révélé une grande diversité au sein de cette espèce bactérienne, avec une hypervirulence liée à un groupe de six gènes », indique Sylvain Brisse. De plus, l’analyse des données détaillées concernant plus de 800 patients a montré que ces souches hypervirulentes étaient plus fréquemment décelées dans les infections humaines que dans les aliments.

L’administration de ces souches à des rongeurs a confirmé l’hypervirulence de certaines souches et une capacité particulière à s’attaquer au cerveau et au fœtus.

Mieux comprendre les neurolistérioses, infection hautement mortelle

Alors que l’on dénombre 400 infections à listéria par an en France (dont moins de 50 de femmes enceintes), responsables d’une centaine environ de morts, les chercheurs estiment que leurs travaux peuvent aujourd’hui « contribuer à mieux comprendre les neurolistérioses, notamment le mécanisme par lequel la bactérie réussit à s’attaquer au cerveau et tue 30 à 40 % des malades atteints de cette forme de l’infection ».

A noter que les personnes les plus fragiles, immunodéprimées (traités pour cancer, diabétiques, insuffisants rénaux, etc) sont plus susceptibles d’être infectés par les moins agressives de ces souches hypervirulentes (CC9 et CC121). Les quatre souches restantes (CC1, CC2, CC4 et CC6), extrêmement virulentes, sévissent, elles, plus particulièrement chez des patients n’ayant pas ou très peu de pathologies affaiblissant les défenses de l’organisme.