Comment se faire soigner pendant la grève des médecins
SANTÉ•Vendredi 13 novembre, les syndicats de médecins libéraux appellent à la grève. Un mouvement qui devrait être très suivi…Coline Clavaud-Mégevand
Généralistes, spécialistes et chirurgiens feront front commun vendredi 13 novembre, bien décidés à faire barrage au projet de loi de Marisol Touraine et au tiers payant généralisé. De nombreux Français vont du coup devoir trouver des solutions de remplacement s’ils tombent malades.
« Black Friday »
Début octobre déjà, une mobilisation similaire avait touché près d’un cabinet de généraliste sur deux en Ile-de-France et jusqu’à 100 % dans certains secteurs, comme en région Rhône-Alpes. Mais les organisations avaient prévu des jours de grève différents, quand cette fois, l’appel est unanime : le « blocage sanitaire » aura lieu vendredi 13 novembre – un jour déjà surnommé « Black Friday » dans les médias.
Pour le Syndicat des Médecins Libéraux, la grève de vendredi devrait être « encore plus importante » du fait de cet appel commun, l’organisation rappelant au passage que « le mouvement est reconductible ». Pour autant, les médecins libéraux n’ont pas mis en place de dispositifs particuliers pour accueillir les patients, les personnes malades devant se tourner vers d’autres services pour remédier à l’absence probable de leur praticien.
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Vers qui se tourner ?
Pour Jean-Paul Ortiz, Président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français, la règle si on est malade est de ne « surtout pas se précipiter aux urgences hospitalières », sans quoi celles-ci vont se retrouver « embouteillées ». Il préconise par contre de « contacter les services de régulation d’urgence », comme le 15 ou SOS médecin. Le patient se verra alors orienter vers un docteur, « qui sera dans beaucoup de cas réquisitionné par les préfets », explique Jean-Paul Ortiz.
Le patient devra aussi évaluer l’urgence de sa situation. Le Président de la CSMF rapelle ainsi que pour les questions qui ne seraient pas urgentes (un renouvellement d’ordonnance, par exemple), il faut attendre quelques jours. En cas de rendez-vous, le mieux reste de téléphoner à son praticien « pour s’assurez-vous que le cabinet n’est pas fermé ». Enfin, pour tout problème qui semblerait grave, le Syndicat des Médecins Libéraux conseille « de se rendre aux urgences hospitalières ».
La grogne des hôpitaux
Du côté de la Fédération Hospitalière de France, on estime « qu’encore une fois », « les Français vont se tourner vers les urgences et les services de maternité » dans ce contexte de grève. Et on insiste sur le fait que « l’hôpital public offre une continuité de soin » en toutes circonstances, « même lors d’un désaccord avec la Ministre »… Un discours qui agace le Président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français, qui rappelle que des réquisitions préfectorales auront lieu sur le même modèle « que les réquisitions qui existent à l’hôpital », afin de ne pas laisser les malades isolés.
D'après Jean-Paul Ortiz, cette réaction montre surtout « que les médecins libéraux sont indispensables dans bien des endroits ». Du côté de la Fédération Hospitalière de France, on refuse toute polémique et on affirme « ne pas porter de jugement au mouvement de grève », le message essentiel s'adressant aux patients. « Il ne faut pas paniquer : les services ont été renforcés et nous feront face », explique-t-on. Et de conclure quand même : « Nous serons en première ligne, comme toujours ».
La grogne des hôpitaux
Du côté de la Fédération Hospitalière de France, on estime « qu’encore une fois », « les Français vont se tourner vers les urgences et les services de maternité » dans ce contexte de grève. Et on insiste sur le fait que « l’hôpital public offre une continuité de soin » en toutes circonstances, « même lors d’un désaccord avec la Ministre »… Un discours qui agace le Président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français, qui rappelle que des réquisitions préfectorales auront lieu sur le même modèle « que les réquisitions qui existent à l’hôpital », afin de ne pas laisser les malades isolés.
D'après Jean-Paul Ortiz, cette réaction montre surtout « que les médecins libéraux sont indispensables dans bien des endroits ». Du côté de la Fédération Hospitalière de France, on refuse toute polémique et on affirme « ne pas porter de jugement au mouvement de grève », le message essentiel s'adressant aux patients. « Il ne faut pas paniquer : les services ont été renforcés et nous feront face », explique-t-on. Et de conclure quand même : « Nous serons en première ligne, comme toujours ».
La grogne des hôpitaux
Du côté de la Fédération Hospitalière de France, on estime « qu’encore une fois », « les Français vont se tourner vers les urgences et les services de maternité » dans ce contexte de grève. Et on insiste sur le fait que « l’hôpital public offre une continuité de soin » en toutes circonstances, « même lors d’un désaccord avec la Ministre »… Un discours qui agace le Président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français, qui rappelle que des réquisitions préfectorales auront lieu sur le même modèle « que les réquisitions qui existent à l’hôpital », afin de ne pas laisser les malades isolés.
D'après Jean-Paul Ortiz, cette réaction montre surtout « que les médecins libéraux sont indispensables dans bien des endroits ». Du côté de la Fédération Hospitalière de France, on refuse toute polémique et on affirme « ne pas porter de jugement au mouvement de grève », le message essentiel s'adressant aux patients. « Il ne faut pas paniquer : les services ont été renforcés et nous feront face », explique-t-on. Et de conclure quand même : « Nous serons en première ligne, comme toujours ».
La grogne des hôpitaux
Du côté de la Fédération Hospitalière de France, on estime « qu’encore une fois », « les Français vont se tourner vers les urgences et les services de maternité » dans ce contexte de grève. Et on insiste sur le fait que « l’hôpital public offre une continuité de soin » en toutes circonstances, « même lors d’un désaccord avec la Ministre »… Un discours qui agace le Président de la Confédération des Syndicats Médicaux Français, qui rappelle que des réquisitions préfectorales auront lieu sur le même modèle « que les réquisitions qui existent à l’hôpital », afin de ne pas laisser les malades isolés.
D'après Jean-Paul Ortiz, cette réaction montre surtout « que les médecins libéraux sont indispensables dans bien des endroits ». Du côté de la Fédération Hospitalière de France, on refuse toute polémique et on affirme « ne pas porter de jugement au mouvement de grève », le message essentiel s'adressant aux patients. « Il ne faut pas paniquer : les services ont été renforcés et nous feront face », explique-t-on. Et de conclure quand même : « Nous serons en première ligne, comme toujours ».
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