A l’instar de la vue ou de l’audition, l’odorat subit lui aussi une altération avec le temps. Une récente étude menée par les chercheurs du Centre de recherche en neurosciences de Lyon, dans le cadre du projet CNRS Défi Sens, révèle que 9% des Français souffriraient actuellement de troubles olfactifs.

Selon Moustafa Bensafi, directeur de recherche au Centre de recherche en neurosciences de Lyon1, dont les propos sont relayés par le CNRS, « un tiers souffre d’un déficit sévère, qu’on appelle aussi anosmie, et deux tiers d’un déficit plus léger, nommé hyposmie. »

Les femmes préservées par rapport aux hommes

Cette étude menée sur de 4.500 hommes et femmes âgés de 4 à 89 ans révèle aussi que « la prévalence des troubles olfactifs augmente à partir de 50 ans pour atteindre 20 % de la population après 65 ans ». Et dans ce domaine, les hommes sont moins bien lotis que les femmes. 16 % des femmes âgées de plus de 65 ans seraient touchées contre 25 % des hommes.