SOCIETEAfrique: «L'industrie assassine» des faux médicaments responsable de centaines de milliers de morts

Afrique: «L'industrie assassine» des faux médicaments responsable de centaines de milliers de morts

SOCIETELe tiers des médicaments contre le paludisme, notamment, y est constitué de faux produits...
20 Minutes avec agences

20 Minutes avec agences

Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.

faux médicaments

Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des 5-bordeaux-lutter-contre-les-faux-medicaments">faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Jacques Chirac contre les faux médocs

Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.

30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.


Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.

répression du trafic de faux médicaments

Manque de ressources humaines et de laboratoires, sanctions dérisoires, ou encore cherté des produits pharmaceutiques, l'Afrique représente une proie facile pour l'industrie des faux médicaments, qui prospère sur le dos de la mondialisation.

Une conférence à l'initiative de la Fondation Chirac notamment a réuni, la semaine dernière à Dakar (Sénégal), un grand nombre d'experts ayant débattu de cette problématique, en s'appuyant notamment sur un numéro spécial de l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene paru en avril et concernant la qualité des médicaments.

122.350 enfants africains sont morts en 2013

Selon ces experts et cette publication, un faux antipaludéen et un autre de piètre efficacité seraient même incriminés dans la mort de 122.350 enfants africains en 2013. En Afrique, le tiers des médicaments contre le paludisme, maladie la plus mortelle du continent, est d'ailleurs constitué de «faux», une proportion qui peut monter à 40% au Ghana et au Cameroun, voire même à 64% au Nigeria.

Jacques Chirac contre les faux médocs

Les faux médicaments sont «une industrie assassine en plein essor », confirme le directeur national de la pharmacie du Sénégal, Pape Amadou Dièye. Cette contrefaçon, estimée à 15% des médicaments dans le monde, atteindrait ainsi 30% en Afrique. «Les défis sont énormes», affirme, pour sa part, Margareth Ndomondo-Sigonda, une responsable du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad), égrenant les carences du continent autour de ce fléau: capacités humaines et financières limitées, absence de laboratoires de contrôle, réglementation incomplète, manque de pharmacies en zone rurale, etc.

«Vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés»

«Les faux médicaments sont vendus comme des tomates ou des oignons sur les marchés», affirme même Sybil Yeboah, une responsable de l'Organisation ouest-africaine de la Santé. «C'est un marché très prometteur d'autant plus que l'Afrique n'a pas ses propres moyens de production de médicaments: 30% des médicaments contrefaits viennent notamment de l'Inde et de la Chine.»

En effet, même si le Nigeria est régulièrement cité parmi les pays producteurs de faux médicaments, l'Afrique contribue marginalement à leur production («moins de 5%», selon un participant). Le marché des faux médicaments serait aussi favorisé par des facteurs tels que l'offre de médicaments inférieure à la demande, l'ignorance, les prix élevés des médicaments et la porosité des frontières en cette période de mondialisation.

Des peines jugées peu dissuasives

«Renforcer la coopération internationale entre les Etats et les acteurs de la santé est primordial», estime, pour sa part, le directeur général de l'IFPMA (Fédération internationale des fabricants et associations pharmaceutiques), Eduardo Pisani. L'ancienne directrice de la FDA (Food and Drug Administration, l'agence américaine du médicament), le Dr Margaret Hamburg précise, en outre, que la mondialisation complique aujourd'hui la traçabilité des produits pharmaceutiques, et prône, en conséquence, «un mécanisme mondial de contrôle de qualité et de sécurité pour empêcher des malades d'être exposés à des produits falsifiés».

Quant à la répression du trafic de faux médicaments, elle reste insignifiante par rapport à la gravité du phénomène, avec des peines jugées peu dissuasives. Ainsi, au Sénégal, ce délit est passible de six jours à six mois de prison. Dans ce pays, 42 personnes arrêtées en mai 2014 pour des faits de cette nature ont été condamnées chacune à 15 jours de prison.