SANTECancer: Pour préserver la fertilité des jeunes malades, des progrès restent à faire

Cancer: Pour préserver la fertilité des jeunes malades, des progrès restent à faire

SANTEUne étude menée par les médecins chercheurs du CHU de Toulouse et publiée ce dimanche relève un déficit de formation et d'information important en la matière...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Des progrès restent à faire en France pour préserver la fertilité des jeunes malades qui subissent des traitements par chimiothérapie ou radiothérapie qui les rendront stériles, souligne une étude diffusée ce dimanche.

La question de la fertilité est «très importante» pour la vie future d'adolescents et de jeunes adultes chez qui un cancer vient d'être diagnostiqué, souligne cette étude publiée dans la revue américaine Fertility and Sterility.

La loi oblige à informer les patients qui vont entamer des traitements dangereux pour leur fertilité, sur les possibilités de prélèvement et de conservation par congélation de leurs ovules ou spermatozoïdes, pour préserver leur chance de procréer à l'avenir.

>> Vous avez des questions sur le cancer? Posez vos questions au professeur David Khayat qui sera en chat ce lundi

Une question très importante pour la vie future des jeunes malades

Il s'agit souvent de malades jeunes souffrant de leucémies, de lymphomes (cancers du système lymphatique) ou de tumeurs des cellules germinales (par exemple cancers des testicules) et qui doivent subir des traitements par chimiothérapie ou par radiothérapie risquant d'affecter leur capacité à produire spermatozoïdes ou ovules, rappellent les médecins chercheurs du CHU de Toulouse qui signent ce travail.

>> A lire aussi: «L’annonce de la maladie est un traumatisme pour les familles»

Un déficit de formation et d'information important

Mais ils relèvent un déficit encore important de formation et d'information en la matière. «Des efforts doivent être faits pour une meilleure formation du personnel soignant» estiment-ils.

La pratique tend cependant à s'améliorer, suggère l'étude qui souligne que la conservation de sperme est «possible chez des adolescents et jeunes adultes». Mais il faudrait «harmoniser», «mieux organiser à l'échelle nationale» et aussi «promouvoir» cette pratique, selon les chercheurs.