Des poulets qui meurent soudainement, et le Japon qui ordonne l'abattage de 42.000 têtes. L'alerte avait été donnée, dimanche, par le propriétaire d'une ferme de Miyazaki (île méridionale de Kyushu) et sa volaille n'a pas fait long feu. Il s'agissait là de la souche H5 du virus de la grippe aviaire, particulièrement virulente.

Alors ce mardi, quand des tests génétiques ont confirmé la présence d'une souche H5 dans une ferme de la préfecture de Yamaguchi, dans le sud-ouest de l'île principale de Honshu, dont le propriétaire avait signalé, lundi soir, le décès d'une vingtaine de volailles, le ministère de l'Agriculture japonais n'a pas non plus fait de détails. Quelque 37.000 poulets viennent d'être abattus.

Périmètre de sécurité

L'abattage des bêtes concernées a commencé ce mardi matin, et un périmètre sanitaire de 10 kilomètres a été établi autour de l'exploitation contaminée, avec interdiction de transporter des poulets en dehors de cette zone.

«Nous continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires si d'autres foyers étaient confirmés», a assuré, ce mardi matin, le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, mettant une nouvelle fois en garde les éleveurs contre les risques d'infection au virus particulièrement persistant en Asie.

Hong Kong suspend ses importations

Aussitôt après l'annonce de ce nouveau foyer, les autorités hongkongaises, qui ont relevé dimanche le niveau d'alerte à la grippe aviaire à la suite de l'hospitalisation d'une femme dans un état critique, ont, de leur côté, annoncé l'interdiction des importations de viande de volaille et produits dérivés de la préfecture de Yamaguchi.

En effet, selon le Centre de protection sanitaire, plus de 4.600 tonnes de poulet ont été importées du Japon entre janvier et octobre 2014, ainsi que 17,7 millions d'œufs.