Manger des fruits et légumes, faire du sport, suivre un traitement adapté: autant de soins indispensables pour prévenir ou soigner le diabète que la crise économique rend très compliqués. D’après un sondage Ifop pour les laboratoires Janssen à l’occasion de la semaine de prévention du diabète qui débute ce lundi, 31 % des Français estiment que leur situation financière ne leur permet pas de se soigner autant que nécessaire et 83 % jugent que leur capacité à avoir une alimentation équilibrée est mise en danger par leurs revenus trop faibles. Quant au sport, ils sont 64 % à estimer que la pratique d’une activité physique régulière est compromise par la crise économique.

Trouver des solutions peu coûteuses

«Équilibre alimentaire et activité physique régulière sont, avec les traitements médicamenteux, les piliers du bon suivi du diabète», rappelle Pierre-Albert Lefebvre, président de la Fédération française des diabétiques. Or, la crise économique a un impact direct sur les dépenses de santé des Français: 37 % des personnes diabétiques interrogées déclarent avoir été impactées financièrement par la crise économique et un quart des patients n’ont pas les moyens d’acheter de la nourriture saine. Ils sont même 57 % à dire ne pas avoir les moyens d’accéder à des installations sportives.

«En touchant plus particulièrement les personnes atteintes de diabète, la crise économique impacte leur qualité de vie et leur observance des traitements, note le président de la Fédération française des diabétiques. Notre système de santé, dont la solidarité est l’un des principes, se doit de remplir son rôle auprès des plus démunis.» Des solutions peu coûteuses pour améliorer sa santé peuvent aussi être de bons moyens de se protéger du diabète: manger en moins grande quantité en supprimant sucres et graisses, marcher un peu chaque jour ou aller courir près de chez soi.