Voilà déjà près d’un mois qu’une centaine de personnes en exil, parmi lesquelles des enfants, dormaient sous des tentes au parc des Hautes-Ourmes, au sud de Rennes. La maire de Rennes, Nathalie Appéré (PS), s’est alarmée des « conditions humanitaires déplorables » dans lesquelles se trouvaient ces personnes, pointant du doigt la responsabilité de l’Etat, compétent en matière d’hébergement d’urgence. Ce vendredi, le campement a été évacué par les services de l’Etat, rapporte la préfecture d’Ille-et-Vilaine, confirmant une information de France Bleu. « Il s’agit d’une mise à l’abri », précise la préfecture, qui ne souhaite pas, pour l’instant, dresser de bilan de l’opération.

Jeudi soir, face à la dégradation des conditions climatiques et l’annonce du passage d’une tempête, la ville de Rennes avait décidé d’ouvrir un gymnase municipal pour y « mettre en sécurité » des familles du parc des Hautes-Ourmes. Il ne s’agissait toutefois que d’une mise à l’abri ponctuelle liée au mauvais temps. Les migrants qui s’y étaient déplacés ont donc quitté les lieux ce vendredi matin, confirme la ville de Rennes à 20 Minutes.

Début octobre, deux autres campements établis dans des parcs rennais avaient déjà été évacués. Un grand nombre de ces personnes en exil sont originaires d’Europe de l’est, d’Albanie et de Géorgie notamment. Ces dernières semaines, des parents d’élèves se sont mobilisés pour héberger provisoirement dans des écoles des enfants sans abri.