Rennes : Six personnes mises en examen pour des vols d’outillages dans toute la France
JUSTICE•L'enquête a nécessité la coopération de nombreux services, de la Vendée à Clermont-Ferrand20 Minutes avec AFP
Six personnes ont été mises en examen à Rennes pour avoir commis près de 400 vols d’outillages électroportatifs (scies sauteuses, perceuses, visseuses, ponceuses, etc.), subtilisés dans des fourgons d’artisans dans 25 départements français, a annoncé ce samedi le procureur de la République de Rennes. Les suspects, âgés de 19 à 25 ans, ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un ou plusieurs délits punis de dix ans d’ emprisonnement, vol en bande organisée, recel en bande organisée et blanchiment », a indiqué le procureur Philippe Astruc dans un communiqué.
Trois d’entre eux ont été placés en détention provisoire, les trois autres sous contrôle judiciaire. « L’information judiciaire a mis à jour l’organisation d’un réseau structuré agissant à partir de la Seine-Saint-Denis et l’existence d’une filière de recel privilégiant un écoulement rapide sur le plan local », précise le communiqué.
Une enquête d’envergure nationale
Les faits se sont produits entre janvier et novembre 2021. En janvier, le parquet de la juridiction interrégionale de Rennes (Jirs) avait ouvert une information judiciaire des chefs de « vols en bande organisée, recel de vol en bande organisée, blanchiment et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un délit puni de plus de dix ans d’emprisonnement ».
Pour mener à bien les investigations, une cellule d’enquête nationale réunissant l’Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI), le groupement de gendarmerie départementale de Vendée et la section de recherche de Clermont-Ferrand a été mise en place.
Une opération judiciaire a été menée du 30 novembre au 3 décembre par un juge d’instruction de la Jirs de Rennes en Seine-Saint-Denis et à Clermont-Ferrand. Cette opération a permis de découvrir « plusieurs lots d’outillages dans des lieux de stockage dédiés sur la région clermontoise », précise le parquet.