Coronavirus à Rennes : Le port du masque redevient obligatoire dans le centre-ville
PANDEMIE•La cinquième vague n’épargne pas la Bretagne, où le taux d’incidence a dépassé les 200 cas pour 100.000 habitantsCamille Allain
L'essentiel
- La cinquième vague de Covid-19 pousse les autorités à renforcer les mesures de lutte contre la propagation.
- A Rennes, le port du masque redevient obligatoire dans le centre-ville, même en extérieur.
- L’organisation des Trans Musicales et des Bars en Trans n’est pas remise en question.
La Bretagne n’est pas épargnée par la cinquième vague de Covid-19. Avec un taux d’incidence évalué à 212 cas pour 100.000 habitants, la région est frappée, comme toute la France, par une forte recrudescence du nombre de cas positifs de coronavirus. Face à cette reprise épidémique, le préfet de région vient de dévoiler les mesures de lutte censées endiguer cette propagation.
Au-delà du recours massif au rappel vaccinal imposé au niveau national, la préfecture a décidé de réintroduire le port du masque obligatoire, y compris en extérieur, dans le centre-ville de Rennes pour toutes les personnes âgées de plus de 11 ans. Le secteur intra-muros de Saint-Malo est également concerné par cette obligation les soirs de fin de semaine et les week-ends. Les enfants scolarisés âgés de plus de 6 ans seront également contraints de le porter dans la cour des écoles, collèges et lycées. Les élèves de 6e, non concernés par l’obligation vaccinale, se verront remettre un lot de dix autotests par leur établissement.
Les Trans et Bars en Trans maintenus
A quelques heures du lancement des Trans Musicales et Bars en Trans, la préfecture a précisé que l’organisation des deux festivals n’était pas remise en cause. « Les mesures fortes prises par le gouvernement doivent nous permettre de vivre normalement. Le port du masque sera obligatoire partout et les lieux fermés devront être aérés. Ces mesures devront être respectées », prévient le préfet Emmanuel Berthier, annonçant « des contrôles » sur les différents sites culturels concernés.
Alors qu’elle était l’une des premières à subir un rebond épidémique, la Bretagne est aujourd’hui « rentrée dans le rang ». Région la plus vaccinée de France avec 96 % de sa population protégée, la péninsule présente aujourd’hui l’un des taux d’incidence les plus bas de France avec la Normandie. « Nous avons été relativement épargnés par les infections. Les scientifiques pensent que nous sommes peut-être moins immunisés contre la maladie », précise le directeur de l’ARS Stéphane Mulliez pour expliquer ce vif rebond épidémique.