TRANSPORTSLes stations achevées, les rames prêtes à rouler sur la ligne B à Rennes

Rennes : Les stations de la ligne B terminées, les rames se préparent à rouler

TRANSPORTSAvant la mise en service prévue à la fin du printemps, la ligne B du métro rennais va encore devoir subir toute une série de tests
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

L'essentiel

  • Le chantier retardé par la crise sanitaire, la ligne B du métro sera mise en service à la fin du printemps à Rennes.
  • Les travaux d'ouvrage viennent de s'achever dans les quinze stations de la ligne.
  • Les rames fournies par Siemens vont désormais devoir subir toute une série de tests afin d'obtenir l'autorisation d'exploitation commerciale de la ligne.

Elle aurait dû être mise en service juste avant les fêtes, le 21 décembre précisément, comme un cadeau au pied du sapin. Mais crise du Covid oblige, le chantier a pris du retard. C’est finalement à la « fin du printemps » que doit être livrée la seconde ligne du métro rennais, sans que l’on sache encore la date précise. « Il y a encore beaucoup d’incertitudes liées à la crise sanitaire, avec des problèmes d’approvisionnement notamment, et il est donc difficile aujourd’hui de fixer un planning précis », souligne Xavier Tirel, directeur général de la Semtcar, la société d’économie mixte chargée de piloter le chantier, précisant que des cas de Covid-19 avaient été détectés parmi les ouvriers « en fin d’année ».

Vue de la future station Sainte-Anne sur la ligne B du métro à Rennes.
Vue de la future station Sainte-Anne sur la ligne B du métro à Rennes.  - Jean-Louis Aubert / Semtcar

Entamé en 2013, le chantier colossal n’est pas pour autant à l’arrêt. Une étape importante a même été franchie il y a quelques semaines avec la fin des travaux dans les quinze stations de la future ligne. « Il reste encore quelques finitions et les réserves à lever mais les clés ont été remises à l’exploitant le 17 décembre », précise le maître d’ouvrage. Les quatorze kilomètres de voies ont également été posés et la ligne entièrement mise sous tension.

Les rames vont subir 1.800 tests

A présent, ce sont les équipes de Siemens, le constructeur des rames CityVal retenues par la métropole, qui vont entrer en action et procéder à toute une série de tests sur le matériel roulant. « On doit réaliser 1.800 tests sur les rames avant d’obtenir le feu vert », précise Xavier Tirel. Circulant déjà entre le garage-atelier de la Courrouze et la station Saint-Germain dans le centre-ville, les rames vont pouvoir se roder sur l’ensemble de la ligne dans les prochaines semaines. Elles verront ainsi pour la première fois la lumière du jour en empruntant le viaduc entre les stations Beaulieu-Université et Cesson-ViaSilva avec la possibilité pour le public de les voir enfin en action.

« A partir de la fin mars ou début avril, on va entrer dans une logique de marche à blanc avec des pannes et des incidents qui seront simulés pour s’assurer que tout fonctionne correctement », détaille le directeur général Semtcar. Ce n’est qu’à l’issue de tous ces essais que le préfet délivrera, ou non, l’autorisation d’exploitation commerciale de la ligne. « Il reste encore du travail mais on commence à en voir le bout », assure Xavier Tirel.