L’objectif est « tendu », de l’aveu même de la maire Nathalie Appéré. Mais les élus tablent toujours sur l’été 2021 pour la mise en service de la seconde ligne de métro à Rennes. A cette date, c’est toute l’offre de transport de la métropole qui va être chamboulée avec un redéploiement complet du réseau de bus du Star. « Certaines lignes de bus se trouvant sur le tracé de la ligne B n’auront plus d’utilité et vont donc être redéployées ailleurs », souligne Matthieu Theurier, vice-président de la métropole chargé des mobilités et des transports.

Elaboré depuis trois ans, ce nouveau réseau de bus sera dévoilé à partir de ce vendredi sur le site star2021.fr avec la possibilité pour les usagers de poser des questions ou de faire des remarques sur les nouveaux tracés des lignes. Non desservie par le métro, c’est la périphérie rennaise qui va tirer profit de ce nouveau réseau. Une nouvelle ligne de bus Chronostar, la C7, verra ainsi le jour pour desservir la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande. Les horaires seront élargis avec un dernier départ de Rennes à 21h45 pour les bus circulant en direction des dix communes de plus de 6.000 habitants de la métropole. Une ligne de nuit sera également mise en service en direction de Bruz pour desservir notamment le campus de Ker Lann.

Moins de bus dans le centre-ville

A l’inverse, le centre-ville de Rennes devrait respirer un peu mieux avec un trafic des bus qui sera allégé à partir de cet été. Toutes les lignes empruntant la rue d’Antrain, la place du Champ-Jacquet et la rue de l’Horloge seront ainsi détournées vers la rue du Général Maurice-Guillaudot qui longe le Thabor et la préfecture de région. Avec tous ces aménagements, le nombre de bus circulant à République devrait être réduit « de 25 % », selon Matthieu Theurier.

Ce nouveau réseau de transport public qui sera mis en service avec la ligne B du métro ne restera pas figé bien longtemps. A l’horizon 2025 ou 2026, il sera déjà amené à évoluer avec la création des cinq lignes de trambus. « Les études se lancent tout juste et nous partons pour au moins une année de travaux », précise Matthieu Theurier.