VELOA Rennes, le carrefour où une cycliste avait perdu la vie sera réaménagé

Rennes : Le carrefour où une jeune cycliste avait perdu la vie va enfin être réaménagé

VELOLes parents de Grâce, une cycliste de 22 ans décédée il y a un an au carrefour de l’avenue de Rochester et du boulevard Patton, ont porté plainte pour homicide involontaire
Camille Allain

Camille Allain

Le 4 novembre, cela fera un an que la jeune Grâce est décédée. Agée de 22 ans, la jeune femme avait été tuée dans un accident de la route avec un camion alors qu’elle traversait à vélo le carrefour de l’avenue de Rochester et du boulevard Patton, à Rennes. Souvent critiquée pour sa dangerosité, l’intersection va faire l’objet d’importants travaux de sécurisation. L’association de cyclistes Rayons d’action a annoncé « un réaménagement provisoire » qui sera réalisé cette semaine par les services de la ville. D’après les plans, ce sont avant tout des marquages au sol qui devraient être réalisés. « Une étude pour un réaménagement définitif sera lancée dès la fin de l’année », ajoute l’association.

Il aura fallu près d’un an aux services de la ville pour améliorer la sécurité des lieux. «Jusqu'à présent, la collectivité n'était pas autorisée à intervenir sur les lieux du drame, pour les besoins éventuels de l'enquête. Le procureur de la République a écrit à Rennes Métropole cet été pour lever cette restriction», explique la métropole. Très fréquenté, le carrefour voit la bande cyclable s’arrêter net, obligeant les cyclistes à se déporter. « Ce carrefour a été aménagé de façon complètement inconcevable, tout le monde connaissait son danger mais rien n’a été fait, souligne Joël Lochin. Je suis convaincu que si l’aménagement avait été fait autrement avec une vraie piste cyclable à cet endroit, ma fille serait toujours là », témoignait Joël Lochin, le père de Grâce il y a quelques mois.

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Ce dernier avait porté plainte, comme son ex-femme, pour homicide involontaire. « Il y a un problème de discontinuité à ce carrefour et aucune mesure n’a été prise par les élus pour le résorber », assure Me Stéphane Babonneau, l’avocat du père de la victime. L’enquête se poursuit pour déterminer la responsabilité du chauffeur du poids lourd.