Bretagne : Un maire demande l’arrêt des rave parties dans sa commune
BOUM BOUM•Des soirées « sauvages » sont organisées tous les week-ends depuis trois semainesC. A.
Ils n’en peuvent plus. Depuis quelques semaines, des habitants de Saint-Grégoire, tout près de Rennes, se plaignent des nuisances sonores causées par des raves party. Chaque samedi depuis trois semaines, un site à l’abandon situé dans la commune est squatté par les amateurs de musique électronique.
Une habitude que goûte moyennement le maire de Saint-Grégoire qui s’est fendu d’un communiqué dimanche midi. « Je me suis moi-même rendu sur place pour vérifier la situation et j’ai alerté la police nationale dès 23h15. Il est insupportable que les forces de l’ordre ne disposent pas des moyens nécessaires pour empêcher de tels agissements », dénonçait le maire Pierre Breteau, à l’heure où certains fêtards dansaient encore.
La police en effectifs réduits
C’est le troisième week-end consécutif où une soirée sauvage est organisée dans ce hangar désaffecté situé allée de la Cerisaie, au cœur de la zone industrielle et commerciale, à deux pas du centre Leclerc. « C’est d’autant plus inacceptable que l’alerte a été donnée suffisamment en amont pour permettre de l’éviter », lance Pierre Breteau. Le maire MoDem de la commune, la plus riche de Bretagne selon l'Insee, ne cache pas son impatience et « demande solennellement au représentant de l’Etat de mettre en œuvre tous les moyens pour faire cesser de tels agissements ». Au moins deux plaintes ont été déposées, dont une par le maire.
Contactée, la police s’est effectivement rendue sur place samedi soir mais « en effectifs réduits ». D’après nos informations, des dispositions devraient être prises en lien avec la préfecture afin d’éviter une nouvelle intrusion ce week-end.