TDF tente d’éteindre la polémique lancée par les Verts à Rennes sur la question de l’exposition aux ondes dans le métro. Mercredi, les élus écologistes de la métropole ont rendu public les résultats des mesures effectuées suite à la mise en service du réseau 4G le 1er octobre.

Des résultats « préoccupants » selon eux puisque dans neuf des treize stations souterraines, le niveau d’exposition dépassait le seuil des 3 volts par mètre fixé dans la convention entre TDF et Rennes Métropole.

Aux stations Villejean et Kennedy, le niveau montait même à 13,5 et 16,2 volts par mètre. Évoquant « le principe de précaution », les écologistes ont réclamé dans la foulée que le réseau de téléphonie mobile « soit suspendu » dans le métro rennais, le temps « qu’une étude complète sur l’impact de ce réseau 3G/4G souterrain » soit réalisée.

De nouvelles mesures le 18 décembre

Interrogé ce jeudi, TDF a tenu à apporter des précisions. Pour l’opérateur, « il n’y a aucun risque pour la santé des usagers ». Il en veut pour preuve le seuil des 3 volts par mètre fixé qui est « largement en dessous de la réglementation qui oscille entre 28 et 61 volts par mètre », indique Olivier Plantureux, directeur marketing de la division télécoms de TDF.

Sommé par la métropole de réagir « dans les meilleurs délais » pour faire baisser le niveau d’ondes, l’opérateur affirme avoir corrigé le tir. Notamment dans les stations Villejean et Kennedy où le niveau était particulièrement élevé. « Cela provenait d’anomalies sur des coupleurs qui ont été inversés lors de l’installation. Mais le problème a été corrigé », souligne Olivier Plantureux, précisant que cette intervention a permis de faire baisser le niveau « à 1,5 et 5,9 volts par mètre ».

De nouvelles mesures doivent être réalisées dans le tunnel et les stations du métro rennais le 18 décembre. « Tout sera mis en œuvre pour se rapprocher de l’objectif fixé par la métropole », assure Olivier Plantureux.