Rennes: Cinq choses que vous ne saviez peut-être pas sur le célèbre parc du Thabor
EVENEMENT•Le parc le plus visité de la capitale bretonne fête ses 150 ans ce week-end...Camille Allain
L'essentiel
- Le parc du Thabor fête ses 150 ans ce week-end. C’est l’un des lieux les plus visités de Rennes avec 1,5 million de visiteurs par an.
- Le parc n’a pas toujours été ouvert au public. Il était au départ réservé aux étudiants et scientifiques.
- Alors que toutes les pelouses y étaient interdites, la ville a progressivement ouvert tous les espaces au public.
- Des paons seront remis en liberté ce week-end.
Rennes fêtera ce week-end les 150 ans de son plus beau parc et proposera des visites inédites. S’il a été créé au Moyen Age, le Thabor a été entièrement repensé en 1868 par les frères Bühler pour adopter la forme qu’on lui connaît aujourd’hui. Sa riche végétation, ses pelouses bien vertes et sa proximité avec le centre-ville en font l’un des lieux emblématiques de la capitale bretonne. Voici cinq choses que vous ne saviez sans doute pas sur le Thabor.
1- Il était fermé au public.
Dans les années 1800, le jardin botanique du Thabor est créé mais il est réservé aux étudiants et aux scientifiques de l’université. Les habitants n’y ont pas accès avant sa requalification par les frères Bühler. Il accueille aujourd’hui 1,5 million de visiteurs chaque année.
2- Il était organisé autour d’un arbre… qui n’existe plus.
Lors de la création des jardins à la française devant l’Orangerie, la symétrie des lieux avait été pensée autour d’un majestueux cèdre du Liban. Ce dernier n’existe plus aujourd’hui. Il est tombé lors d’une tempête en 1967. Au total, le parc du Thabor compte 1.005 arbres.
3- C’est le seul jardin en spirale de France.
Le Thabor a une particularité. Son jardin botanique organisé en spirale est unique en France. 3.200 espèces venues des cinq continents y sont plantées. Les plus petites sont à l’extérieur, les plus grands arbres au centre, ce qui constitue un sacré défi de cohabitation pour les jardiniers.
4- Avant, tout y était interdit.
Lors de son ouverture au public, le Thabor était un lieu de contemplation. On ne pouvait ni marcher ni s’asseoir sur les pelouses, les enfants devaient être accompagnés, les chiens y étaient interdits. Au fil des années, la ville a assoupli le règlement. Toutes les pelouses sont désormais autorisées sauf une. Longtemps prohibé, le carré Duguesclin est ouvert aux visiteurs. « Cela faisait des années qu’on avait des demandes. Nos jardiniers passaient leur temps à faire la police », rappelle Daniel Guillotin, adjoint à l’écologie.
a5- Il accueillera des paons en liberté
Ils ont disparu il y a une vingtaine d’années. Ce week-end, les paons introduits dans la volière seront mis en liberté. « Les jardiniers ne les aiment pas trop car ils mangent les jeunes plantes », précise Bertrand Martin, de la direction des Jardins. C’est un jardinier amoureux des paons qui a proposé de les « dresser » pour les contenir dans la partie basse du parc. Appelée les Catherinettes, cette zone a été intégrée au Thabor en 1905.