VIDEO. Rennes: Stressé? Pour vous détendre, tentez le lancer de haches
TENDANCE•L’activité débarquée d’Amérique du nord sera proposée à Rennes…Camille Allain
L'essentiel
- Une salle de lancer de haches ouvre à Rennes le 9 juin.
- Le concept a débarqué en France l’an dernier à Paris, puis à Lyon. Début 2018, les frères Grégoire et Adrien Tron ont lancé leur première salle à Bordeaux.
- Les deux Rennais l’ont baptisée Les Frères Jacks. Leur principale difficulté aura été de convaincre un assureur de les suivre.
Inspirez… Expirez… Lancez votre hache ! Ça ne va pas mieux ? Réessayez. Inspirez… C’est la nouvelle activité à la mode. Arrivé dans l’Hexagone il y a quelques mois, le lancer de haches n’avait pas encore conquis le Far West français, qui abrite pourtant la championne de France et vice-championne du monde. Ce sera chose faite samedi avec l’ouverture de la salle des Frères Jacks à Rennes.
Installée au beau milieu de la zone industrielle sud-est, cette thérapie d’un nouveau genre a été imaginée par Grégoire et Adrien Tron, deux frangins originaires de la capitale bretonne. « C’est sympa pour se défouler. Les gens viennent en groupe, pour lâcher prise », résume Grégoire, le cadet.
Avant de se lancer à Rennes, les deux frangins ont testé leur concept à Bordeaux, où l’aîné travaillait. Eux-mêmes s’étaient inspirés d’un concept nord américain fraîchement débarqué à Paris.
« C’est hyper addictif »
« Au départ, on voulait créer une fury room [salle de démolition] mais elles étaient de plus en plus nombreuses. Quand on a découvert le lancer de haches, on a tout de suite accroché. C’est hyper addictif », poursuit le jeune entrepreneur de 20 ans.
Installé à quatre mètres de la cible, le lanceur a quatre haches au choix pour frapper la cible en bois. Du petit tomahawk au monstre de 60 centimètres, chacun trouve son objet fétiche. « L’apprentissage est très rapide. Il faut entre dix secondes et dix minutes pour planter la première. Certains nous demandent s’ils peuvent mettre la photo de quelqu’un sur la cible. »
Le plus compliqué ? Trouver un assureur
A Bordeaux, le concept fonctionne bien, notamment pour les enterrements de vie de garçon ou les activités de team building tant recherchées par les entreprises. « Ça change du bowling ou du karting. Notre idée, c’était de proposer quelque chose d’original », poursuit Grégoire Tron. Le plus dur aura été de trouver un assureur. « Il nous raccrochait tous au nez. C’est pourtant bien moins dangereux que le futsal. On n’a jamais recensé un seul accident depuis que c’est arrivé en France ».