DANS LES AIRSVIDEO. On a voyagé à bord du vol (fictif) Rennes-Rio

VIDEO. On a voyagé à bord du vol (fictif) Rennes-Rio, et c’était vraiment bluffant

DANS LES AIRSLa société Aviasim vient d’ouvrir un centre de simulation aérienne au Rheu près de Rennes…
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

Un petit voyage à Rio au départ de Rennes, le tout en seulement une heure chrono. La proposition ne se refuse pas alors que la grisaille pointe son nez dans la capitale bretonne. Pour le décollage, le rendez-vous est pris non pas à l’aéroport de Rennes Saint-Jacques mais au Rheu. C’est là que la société Aviasim a ouvert il y a quelques semaines son centre de simulation de vol, le premier du genre en Bretagne.

Avant de s’envoyer en l’air, les apprentis pilotes doivent choisir la destination de leur choix, avec plus de 24.000 villes proposées. « On nous demande très souvent New York, Hong Kong ou Rio comme destinations », indique Patricia Langlais, la gérante des lieux.

Le coup de la panne dans les airs

Assisté d’un pilote professionnel, le client s’installe dans la réplique conforme du cockpit d’un Airbus A320. Après vingt minutes de briefing, le temps de se familiariser un peu avec les centaines de boutons, le vol peut démarrer. Le réalisme est assez saisissant. Assis dans le siège du pilote, l’aviateur en herbe prend les commandes du joystick et voit défiler sous ses yeux les paysages. Sensations garanties.

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« Certains pilotes professionnels viennent même s’entraîner sur ce simulateur tellement c’est réaliste », indique Jérôme Joulain, l’un des pilotes formateurs. Après avoir survolé le golfe du Morbihan, les collines de Rio pointent déjà leur nez, avec en toile de fond la plage de Copacabana et le célèbre Pain de Sucre. Il est l’heure d’amorcer l’atterrissage qui se déroulera, on s’en doute, sans accroc.

Pour les pilotes plus chevronnés, le simulateur propose même de pimenter l’excursion avec des pannes ou des conditions météo épouvantables. « On reprend des scénarios qui se sont déjà déroulés dans l’histoire de l’aviation », souligne Jérôme Joulain.