INTERVIEWFranck Tabanou est «impatient de retrouver la Ligue 1»

En Avant de Guingamp: «Je suis impatient de retrouver la Ligue 1», Franck Tabanou est dans les starting blocks

INTERVIEWDébarrassé de ses pépins physiques, le néo-Rouge et Noir postule à une place dans le groupe costarmoricain pour la venue de Toulouse...
Jeremy Goujon

Propos recueillis par Jeremy Goujon

L'essentiel

  • D'abord sevré de temps de jeu au cours des six premiers mois de l'année 2017, l'ancien Stéphanois s'était ensuite blessé avec la réserve guingampaise.
  • Désormais opérationnel, Tabanou (28 ans) va tenter de s'imposer dans le onze d'Antoine Kombouaré.

Coucou le revoilou ! Pas encore apparu avec l’En Avant de Guingamp, qu’il a rejoint le 1er août pour deux saisons (plus une en option), le latéral gauche Franck Tabanou pourrait enfin fouler la pelouse de Roudourou, samedi soir. Face à Toulouse (20 h), le club de ses débuts en Ligue 1…

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

On vous imagine soulagé d’avoir repris l’entraînement collectif, cette semaine…

C’est vrai que je suis content ! J’ai fait un gros travail en amont avec le préparateur physique, et là, ça fait du bien de retrouver le terrain. Maintenant, je suis impatient de retrouver aussi la Ligue 1.

On a pu lire que vous souffriez de la cuisse. Cette blessure remonte à quand exactement ?

En fait, j’avais déjà repris avec la CFA (sic), et lors du deuxième match de championnat [le 26 août en National 3, contre Vannes], j’ai senti une petite douleur à la cuisse. On n’a pas voulu prendre de risques et revenir trop tôt, sachant que mon dernier match, avant mon arrivée à Guingamp, remontait au mois de janvier. Le foncier, c’est ce qui me manquait. Il fallait que mon corps se réhabitue, et j’ai bien travaillé ces deux-trois dernières semaines. D’ailleurs, ça se remarque à l’entraînement : je suis beaucoup mieux, et j’ai hâte de retrouver mes sensations en compétition.

Vous étiez également blessé lors de la deuxième partie de saison dernière ?

Non, c’est juste que Grenade [où il fut prêté par Swansea] ne voulait plus me faire jouer [après six apparitions en Liga et une en Coupe du Roi]. J’ai donc passé cinq mois à m’entraîner, mais bon, ça ne remplace jamais l’intensité d’un match.

Après la fin de votre collaboration avec Swansea, vous étiez attendu chez le promu Amiens. Pourquoi avoir finalement choisi Guingamp ?

Parce que c’est un club qui se stabilise en L1. L’entraîneur m’a appelé, son projet m’intéressait. J’ai eu aussi le président, le courant est bien passé, et voilà, j’ai sauté sur l’occasion. Il y avait également un bon feeling avec Amiens, puisque je connaissais le coach [Christophe Pélissier], mais Guingamp m’a plus attiré. À moi désormais de leur rendre cette confiance.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

C’est vrai cette histoire de texto envoyé à Étienne Didot, prélude de l’appel du président Bertrand Desplat ?

Mon agent m’avait dit que Guingamp cherchait un arrière gauche. Ce club, ça me parlait déjà un peu : son côté familial, un beau stade, une certaine ferveur, etc. En plus, j’ai passé mes vacances avec Jimmy Briand et Thibault Giresse, donc dès que j’ai su qu’il y avait une possibilité, j’ai envoyé un message à Étienne, qui s’est retrouvé commis d’office (sourire). Ça s’est ensuite fait en 48 heures. À partir du moment où les deux parties veulent la même chose, c’est beaucoup plus facile.

Trois matchs officiels disputés avec les Swans en deux ans, deux prêts successifs à Saint-Étienne (janvier-juin 2016) et Grenade (2016-2017)…

(Il coupe) J’ai été prêté à Grenade le 31 août 2016, alors que j’ai toujours voulu rester à Swansea. Le président [Huw Jenkins] voulait que je me fasse prêter en D2 anglaise, mais moi, je voulais m’imposer. Autrement dit, avoir ma chance, contrairement à l’année précédente. En fin de compte, il ne me l’a pas laissée. Cet été, je savais que ce scénario allait se reproduire, et vu qu’il me restait un an de contrat, je me suis dit qu’il valait mieux que ça se termine comme ça [résiliation dudit contrat d’un commun accord].

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Avec le recul, regrettez-vous d’être parti au pays de Galles ?

C’est toujours plus facile de dire ça après coup… Si j’avais joué, je ne tiendrais carrément pas le même discours ! Maintenant, les torts sont partagés : je méritais au moins d’avoir ma chance là-bas, mais peut-être que j’aurais dû être plus patient. Quoi qu’il en soit, j’ai beaucoup appris sur moi-même. Les aventures à l’étranger sont toujours bénéfiques, donc au final je suis déçu de ne pas avoir eu ma chance, mais je suis quand même content d’avoir vécu ça.

Est-ce néanmoins avec l’esprit revanchard que vous êtes revenu en France ?

Franchement ? Même pas ! Moi, j’ai juste envie de retrouver le terrain et reprendre du plaisir, car pendant deux ans, ça a été assez compliqué. Il va falloir que je retrouve mon niveau, afin de montrer à tout le monde que c’était une erreur de parcours. Mais pourquoi ne pas repartir sur un autre projet à l’étranger, dans le futur ? Je suis quelqu’un qui aime bouger.

En ce moment, l’EAG alterne victoire à domicile et défaite à l’extérieur. Que pensez-vous du début d’exercice de votre équipe ?

Il faut qu’on prenne conscience de nos qualités, car on a un groupe pour faire de belles choses. Mis à part trois ou quatre clubs au-dessus du lot, beaucoup d’équipes se valent dans ce championnat. Donc vu qu’on est actuellement 10es, ça reste moyen, même si on a quand même rencontré de grosses écuries comme le PSG, Nice, Lyon et Bordeaux. Il va déjà falloir continuer sur notre lancée à domicile, et essayer de grappiller le maximum de points à l’extérieur, où on arrive, malgré tout, à se créer pas mal d’opportunités. Mais niveau efficacité sur le plan offensif, on n’est pas au top.

Et l’autre recrue guingampaise à votre poste, Pedro Rebocho, ça donne quoi pour l’instant ?

Pour commencer, c’est un jeune joueur [22 ans]. Il arrive dans un nouveau pays, ce qui n’est jamais évident… et je parle en connaissance de cause ! Après, il fait de bons matchs et il va progresser. La concurrence est saine, on s’entend très bien, et celui qui jouera sera toujours soutenu par l’autre.

Votre entraîneur Antoine Kombouaré a récemment déclaré : « Mes joueurs, je les aime tous, ce sont comme mes enfants ». Du coup, quel genre de « papa » est-il ?

Il aime bien discuter avec les joueurs. Sur le terrain, il a vraiment envie qu’on mette en pratique sa philosophie de jeu. Dans le vestiaire, on ne le voit pas trop. Ça me rappelle l’Angleterre et l’Espagne, mais c’est vrai qu’en France, j’ai toujours connu des coachs qui participaient un peu à la vie du groupe. Ce n’est pas le style d’Antoine Kombouaré, mais je le respecte, il n’y a pas de souci. Chacun fait comme il veut ! D’autant qu’on peut aller lui parler, sa porte reste ouverte.

Effectuer vos débuts sous le maillot de l’En Avant contre le TFC, ce serait un joli clin d’œil, non ?

C’est clair ! Toulouse, c’est le club qui m’a lancé. J’ai été formé là-bas et j’y suis resté très longtemps. Aujourd’hui, je suis apte, donc ce sera au coach de faire ses choix. Si je joue, je devrai faire mes preuves, pour retrouver ensuite un maximum de temps de jeu.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Et sur le plan collectif, quels sont les objectifs ?

Pourquoi ne pas ramener une Coupe, même si c’est compliqué… Après, je ne connais pas le meilleur classement de l’histoire de Guingamp en Ligue 1 (on lui souffle alors 7e, en 2002-2003). Eh bien, si on arrive déjà à terminer 7es, ce sera pas mal.