FOOTBALLGourcuff menacé? «La bêtise m’énerve toujours», répond l'entraîneur

Stade Rennais: Christian Gourcuff menacé? «La bêtise m’énerve toujours», répond l'entraîneur

FOOTBALLLe coach des Rouge et Noir démonte les rumeurs du moment sur son avenir…
Pas content, le Christian.
Pas content, le Christian. - L. Venance / AFP
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

L'essentiel

  • «On manipule l’information », a déclaré l’entraîneur rennais ce vendredi, à propos du supposé ultimatum lancé par ses dirigeants.
  • Le coach en veut particulièrement à « un pseudo-agent de connivence avec un journaliste »...

Interrogé ce vendredi à la Piverdière, l’entraîneur du Stade Rennais Christian Gourcuff a balayé l’actualité de son équipe, à deux jours d’un périlleux déplacement à Marseille. Le technicien breton se dit serein malgré les rumeurs de licenciement, lesquelles ne sont que « mensonges et manipulations » à ses yeux. Morceaux choisis.

Le mauvais début de championnat. « Qu’on n’ait pas la banane en arrivant à l’entraînement, c’est normal. On a des joueurs responsables, qui savent que la situation comptable [deux unités seulement en quatre journées] ne correspond pas aux ambitions du club et à les leurs. Il faut qu’on soit capables de hausser notre niveau de jeu, mais surtout de ne pas commettre les mêmes erreurs qu’à Toulouse [3-2, le 26 août].

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Le classement ne m’intéresse jamais [Rennes est actuellement 19e] ? Un peu quand même ! On joue pour prendre des points, même si ce n’est pas toujours l’image qu’on me donne. J’aime bien gagner, je n’aime pas perdre (sic), donc la situation actuelle ne me satisfait pas. »

L’arrivée des dernières recrues. « Au poste de gardien, il y a eu la blessure d’Abdoulaye Diallo, sans compter celle de Raïs M’Bolhi durant la préparation, ce qui ne lui a pas permis de faire ses preuves [titulaire à Toulouse, l’international algérien a rechuté en sélection cette semaine]. On était dans le doute, donc le club a préféré assurer avec le recrutement de Tomáš Koubek.

Il a disputé les quatre premiers matchs avec le Sparta Prague [plus exactement, les quatre dernières rencontres du championnat tchèque], lui n’a donc aucun problème sur le plan physique.

Concernant Wahbi Khazri, c’est un peu différent, car il n’a pas joué [deux titularisations en Coupe de la Ligue anglaise et trois entrées en jeu en Championship avec Sunderland]. Il n’est pas encore à son meilleur niveau. Le faire débuter dimanche peut néanmoins être un choix, même si je doute qu’il puisse tenir 90 minutes. »

Sur l’avancement de la fin du mercato d’été. « C’est une évidence, si on considère l’éthique sportive comme telle. Je ne suis pas persuadé que c’est le cas, mais à partir du moment où les Anglais décident de le faire, je pense que ça va se généraliser. C’est, du moins, un point de départ, et ça va être une bonne chose. »

Alors, cette épée de Damoclès, info ou intox ? « Je ne lis pas tout, heureusement, mais ça vous ramène [les journalistes] à votre boulot et à ce qu’est le monde de la presse. On est dans un cas d’école avec une rumeur faisant état d’un remplacement à la tête de l’équipe, créée par un pseudo-agent de connivence avec un journaliste.

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Quand le vice et la bêtise sont conjugués, ça fait un cocktail détonant. Mais on ne va pas changer le monde, j’ai bien constaté comment ça fonctionnait, maintenant… Ça ne me gêne pas, mais quand ça a un impact sur mon travail, ça devient gênant. Si c’est usant ? Disons que ce n’est pas agréable. J’ai un défaut : la bêtise m’énerve toujours, c’est pour ça que je suis de plus en plus énervé. »