POLITIQUELa région Bretagne réclame un moratoire sur la baisse des contrats aidés

La région Bretagne réclame un moratoire sur la baisse des contrats aidés

POLITIQUEPour le président de région, la décision du Gouvernement va fragiliser le secteur associatif…
Loïg Chesnais-Girard le 18 décembre 2015 à Rennes.
Loïg Chesnais-Girard le 18 décembre 2015 à Rennes. - C. Allain / APEI / 20 Minutes
Jérôme Gicquel

J.G. avec AFP

La colère monte en Bretagne suite à la décision du Gouvernement de diminuer le nombre de contrats aidés. Après les écoles bilingues Diwan, c’est au tour du président de la région Loïg Chesnais-Girard de monter au créneau. Dans un courrier adressé au Premier ministre, l’élu estime que cette décision va « fragiliser fortement de nombreuses associations qui devront, si ce n’est interrompre leur activité, mettre un terme à certains contrats et par ricochet à certaines de leurs activités ».

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Soulignant « la vitalité associative exceptionnelle » de la région, avec « 65.000 associations actives, 108.000 salariés et plus de 550.000 bénévoles », Loïg Chesnais-Girard dénonce une décision prise « sans concertation ni délai » et réclame « un moratoire du gel des emplois aidés dans le secteur non marchand pour 2017 ».

Les contrats aidés en recul de 30 % dès cette année

« Si au niveau macro (…) l’effort de formation pour accélérer le retour à l’emploi durable est plus efficace que les emplois aidés, en revanche au niveau micro nous savons qu’une part de la population éloignée de l’emploi ne pourra trouver de travail si celui-ci n’est pas accompagné financièrement par la solidarité nationale », souligne le président de la région Bretagne.

Le Premier ministre Edouard Philippe avait confirmé dimanche qu’il y aurait l’an prochain « nettement moins de contrats aidés qu’en 2017 », année qui doit déjà voir ce type de contrats baisser d’environ 30 % par rapport à 2016.

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« Dans le monde associatif et les collectivités locales, nous sommes sur de l’emploi accompagné par l’État sous forme de subventions. Si l’on considère que cela répond à un service, à un objectif collectif, il faut organiser son financement. (…) Opposer la formation à l’emploi aidé, c’est nier l’insertion, or l’insertion et la formation vont de pair », a réagi Loïg Chesnais-Girard.