La livraison est annoncée pour le premier trimestre 2018. Promis par l’équipe de Nathalie Appéré en 2014, le bassin nordique de la piscine de Bréguigny deviendra bientôt réalité. Les travaux d’assemblage du bassin en inox ont débuté au printemps à l’extérieur de la plus ancienne piscine de Rennes.

Les championnats de France en 2019

Dans neuf mois, dix couloirs de cinquante mètres seront proposés aux nageurs, de plus en plus nombreux en loisir comme en compétition. « Si l’on ajoute les huit lignes d’eau du bassin intérieur, on aura une très belle installation. 18 lignes d’eau, c’est rare en France », confie Yvon Léziart, adjoint aux sports à la ville de Rennes.

L’équipement devrait d’ailleurs accueillir les championnats de France de natation en 2019, comme ce fut le cas en 2013. « Nous avons l’accord verbal du président de la fédération. »

Entièrement conçu en inox, le bassin nordique aura la particularité de ne pas être très profond : de 1,30 à 1,80 mètre au maximum. « Ça paraît peu mais c’est suffisant pour nager et cela demande de chauffer beaucoup moins d’eau », poursuit l’élu. Avec deux lignes d’eau de plus, le bassin ne consommera « que » 1.000 m3 d’eau, contre 3.000 pour le bassin intérieur, où la profondeur sous les plongeoirs approche des cinq mètres.

« Réduire au maximum les dépenses d’énergie »

Pour garder la chaleur du bassin, une couverture sera installée la nuit. Un mur de trois mètres a également été érigé pour limiter le bruit mais aussi l’effet d’évaporation généré par le vent. « Je ne sais pas si l’on peut dire qu’une piscine est écolo. Mais notre logique a été de réduire au maximum les dépenses d’énergie », explique Mathieu Bernschi, en charge du projet.

Le bassin nordique sera également raccordé au système de réutilisation des eaux existant à la piscine Bréquigny. Une fois qu’elle a quitté le bassin, l’eau est réutilisée trois fois : pour laver les filtres, pour chauffer l’eau et pour laver la rue. La construction du bassin extérieur est chiffrée à 4,7 millions d’euros. Il faut y ajouter 1,5 million pour restructurer les vestiaires existants dans le vieux bâtiment voisin.