Il assure avoir tiré en l’air. Des témoins disent qu’il a visé un groupe de personnes. Le 29 mai, un policier en civil avait fait usage de son arme de service en plein centre de Brest, alors qu’il était ivre. Mis en examen et placé en détention provisoire le 31 mai, il a été libéré vendredi, sur décision de la cour d’appel de Rennes.

L’homme a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre à Brest, dans des débits de boissons, d’exercer l’activité de fonctionnaire de police, de détenir ou de porter une arme et obligation de soins.

Il a sorti son arme « pour impressionner »

Lors de sa garde à vue, le policier avait expliqué aux enquêteurs «avoir été agressé par trois personnes alors qu’il traversait une place ». Alors qu’il était au repos, il était ensuite passé au commissariat pour récupérer son arme de service au commissariat, « pas pour blesser, pas pour tuer, mais pour impressionner ».

Condamné à deux reprises

« Lors des dernières semaines, ce policier avait été agressé à deux reprises dans le cadre de son service, il était fragilisé psychologiquement », avait alors indiqué le parquet de Brest. L’inspection générale de la police nationale de Rennes a été saisie de l’affaire.

Selon des sources proches de l’enquête, le gardien de la paix a été condamné à deux reprises à des peines avec sursis, la première en 2009 pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique et la deuxième en 2012 pour outrage à personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion et violences.