Terre de musique par excellence, la Bretagne a connu son heure reggae vers la fin des années 90 et le début des années 2000. A l’époque, impossible d’aller en festival sans voir sur scène Percubaba, Sinsemilia, Max Roméo ou bien encore The Gladiators. La mode rasta un peu passée de mode, le reggae s’est depuis fait plus discret dans les festivals bretons, où le rock et l’électro ont pris le pouvoir.

« Une région connue pour son ouverture d’esprit »

Cet été au Fort de Saint-Père près de Saint-Malo, les festivaliers pourront tout de même ressortir leurs dreadlocks et leurs drapeaux vert jaune rouge des placards à l’occasion du festival No Logo. Né il y a quatre ans à Fraissans près de Besançon, l’événement musical tente le pari cette année d’une double édition : dans le Jura du 11 au 13 août et en Bretagne les 13 et 14 août.

« Ce choix d’un deuxième lieu s’est naturellement porté vers la Bretagne, connue pour son ouverture d’esprit et son inclinaison naturelle pour les valeurs véhiculées par le reggae », précisent les organisateurs, qui ont mutualisé les moyens avec les équipes de La Route du Rock, qui se tiendra une semaine plus tard sur le même site du Fort de Saint-Père.

Festival sans sponsors privés ni subventions publiques, le No Logo proposera pour sa première aventure en terre bretonne quelques grands noms du reggae international avec entre autres Alpha Blondy, Toots and the Maytals, Linton Kwesi Johnson, The Gladiators, Danakil ou La Rue Ketanou.