VIDEO. Rennes: Un étudiant toujours dans un état grave après l'incendie à Supélec
INCENDIE•Cinq personnes étaient toujours hospitalisées mardi soir...Camille Allain
L'essentiel
- Un incendie s'est déclaré dans la nuit de lundi à mardi
- 53 personnes ont été évacuées, dont 26 ont été hospitalisées.
- Mardi soir, cinq personnes étaient toujours en soins, dont une dans un état grave
Mardi soir, cinq étudiants de l’école d’ingénieurs Supélec étaient toujours hospitalisés, après l’incendie qui a ravagé une résidence étudiante sur le campus de Cesson-Sévigné, près de Rennes. Un patient se trouvait en réanimation chirurgicale et un autre en réanimation médicale, a fait savoir la préfecture. Le pronostic vital de l’un d’entre eux était réservé mardi soir. Son état de santé est stable mais la jeune victime n’est pas tirée d’affaire.
Retrouvé inconscient dans le bâtiment
A l’arrivée des pompiers, il a été retrouvé inconscient au troisième étage de la résidence. En arrêt cardiaque, il a pu être réanimé par les secours, puis transporté d’urgence à Pontchaillou, où il est toujours en soins.
Au total, 53 personnes ont été évacuées du bâtiment, dont 26 ont été transportées à l’hôpital. La plupart des étudiants ont été légèrement intoxiqués. Pour d’autres, les blessures ont surtout été la conséquence de leur chute. Prisonniers des flammes, certains ont dû sauter du deuxième ou troisième étage, avant d’atterrir sur des matelas ou des canapés, que leurs camarades avaient disposé sur le sol. « Il y a des gars qui ont arraché un poteau et ils se sont fait la courte échelle pour casser la vitre du premier étage. Mon amie a pu sortir », témoignait mardi un rescapé.
« Un comportement exemplaire »
Quelques heures après l’incendie, la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal est venue apporter son soutien aux étudiants, saluant « leur sang-froid ». « Les étudiants ont eu un comportement exemplaire », abondait le responsable de la société HLM gérant le bâtiment.
L’origine du feu restait inconnue. Seule certitude, l’incendie s’est déclaré dans la partie commune du bâtiment au premier étage, qui abrite notamment une petite cuisine. L’enquête se poursuit.