FOOTBALL«Je ne suis pas coach d’une équipe qui prépare un match de kermesse»

«Je suis entraîneur du Stade Rennais, pas d’une équipe qui prépare un match de kermesse», balance Christian Gourcuff

FOOTBALLCritiqué de toute part pour ne pas avoir fait entrer Sylvain Armand contre Monaco, le technicien breton se défend...
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

L'essentiel

  • Le défenseur rennais Sylvain Armand n'a pas eu le droit à une dernière apparition en Ligue 1.
  • Ce qui a valu une volée de bois vert à Christian Gourcuff, lequel dévoile les raisons de sa décision.

Pourquoi Christian Gourcuff n’a pas offert de temps de jeu à Sylvain Armand, désormais retraité des terrains, face à Monaco (2-3), samedi soir ? La question a fait du bruit dans le Landerneau du football, le coach du Stade Rennais en prenant ainsi pour son grade.

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Ce lundi, le technicien breton a justifié son choix dans les colonnes de Ouest-France. « J’avais précisé en conférence de presse d’avant-match qu’il y avait le match et d’autres aspects, à savoir le fait que c’était le dernier match de Benoît Costil [en partance pour Bordeaux] et Sylvain Armand, pose Gourcuff. J’avais dit qu’il y avait des choses que je pouvais faire, d’autres non. Que c’était la compétition, qu’on voulait faire le meilleur match possible. J’ai des responsabilités, je suis entraîneur du Stade Rennais, pas d’une équipe qui prépare un match de kermesse. »

Christian Gourcuff assure ensuite avoir prévenu les principaux concernés, l’ancien Nantais et Parisien (36 ans) en tête - dont le compteur de rencontres en Ligue 1 s’est par conséquent arrêté à 506. « J’avais dit à Sylvain que je le prenais dans le groupe par rapport à sa fin de carrière, et que si j’avais la possibilité de le faire jouer, je le ferais jouer, mais que le match commandait. Je l’avais donc dit en interne et en externe. D’ailleurs, j’avais aussi dit au groupe qu’il y avait plein d’aspects, mais que je privilégiais le match. »

Le déroulement de la rencontre et la blessure précoce de Ramy Bensebaini, sorti à la mi-temps, auront finalement modifié les plans de Gourcuff. « Je savais alors déjà que je ne pourrais pas faire tout ce que j’avais envisagé [remplacer Costil par Raïs M’Bolhi et faire entrer Armand], déclare l’entraîneur du SRFC. Pour des aspects techniques, en seconde période, je fais entrer Adama Diakhaby, et je pense que je n’ai pas eu tort [auteur d’un doublé, le jeune attaquant a permis à Rennes de finir 9e au lieu de 10e - autrement dit, de toucher plus de droits TV].

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Il ne me reste donc plus qu’un changement à effectuer. Dès lors, je devais choisir entre faire sortir Benoît Costil ou faire entrer Sylvain Armand. Sur la fin de match, où je suis dans la compétition, je choisis de jouer le coup à fond et je fais entrer Nicolas Janvier. Cela dans l’optique d’accrocher le nul et on échoue à pas grand-chose. »

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Et Christian Gourcuff de conclure en adressant une petite pique à ses détracteurs : « C’est quand même aberrant de voir des gens de l’extérieur juger sans connaître les éléments. Des gens qui n’ont pas de responsabilités se permettent de juger […]. À un moment donné, il faut arrêter. On a le droit de dire tout et n’importe quoi, mais il faut aussi avoir un sens des responsabilités. »