SPORTÀ Cesson, tout le monde veut voir Nantes champion de France… ou presque

Handball: À Cesson-Rennes, tout le monde veut voir Nantes champion de France... ou presque

SPORTLe « H » est à la lutte avec le PSG, hôte ce mercredi des Irréductibles en Lidl Starligue...
Jeremy Goujon

Jeremy Goujon

PSG-Nantes. Telle sera l’affiche de la dernière journée de Lidl Starligue entre les deux clubs dominants du championnat. Actuellement situé à trois unités du leader parisien, le « H » a quatre matchs pour rendre le choc du 8 juin décisif (une victoire vaut deux points en D1).

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Et compterait volontiers sur un coup de main de son voisin Cesson-Rennes, en déplacement ce mercredi dans la capitale (20 h 45). À cette occasion, 20 Minutes a interrogé les joueurs bretons de l’effectif des Irréductibles (plus une surprise), afin de savoir pour quel prétendant au titre leur cœur penche…

Sylvain Hochet (29 ans, ailier gauche et capitaine, né à Rennes). « Tout est encore jouable. D’ici au mois de juin, les Parisiens peuvent être accrochés à Saint-Raphaël [le 14 mai], qui les a déjà battus. Pour le reste, ils vont s’en sortir tranquillement… sauf demain [ce soir], où ils vont avoir du mal à nous contenir (sourire). Pour un revirement de situation, je dirais donc Nantes.

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Ça changerait des années précédentes [le PSG a raflé trois titres sur quatre depuis 2013], et comme il y a deux-trois gars que j’aime bien à Nantes : je suis ami avec Rock [Feliho], Nicolas [Claire], Olivier [Nyokas]… Avec "OB", aussi [O’Brian Nyateu], qui va partir un peu plus dans le sud [le demi-centre évoluera la saison prochaine à Nîmes]. Ce sont des mecs avec lesquels j’accroche bien, on rigole souvent quand on se voit. »

Romaric Guillo (25 ans, pivot, Cléguérec). « Je penche pour Nantes, qui le mérite vraiment. Enfin une équipe capable d’embêter le PSG, ça fait plaisir ! Et puis, pour moi, Nantes fait partie de la Bretagne. En tant que Breton, c’est toujours sympa d’avoir le club à côté de chez soi atteindre ce niveau-là. C’est plus agréable que de se dire que Paris va encore être le boss…

Même si Nantes a commis LE faux pas face à Nîmes [29-33, le 29 mars], je pense que tout est possible. Paris peut faire deux nuls ou perdre un match, sachant que Saint-Raphaël doit jouer à fond pour les places européennes. En tout cas, pour qu’ils puissent continuer à avancer, ça ferait du bien aux Nantais d’aller toucher le plus haut. Ils grandissent au fur et à mesure, comme nous, on est en train de le faire aussi. Sauf qu’eux, c’est à l’échelle européenne. J’espère qu’on est sur cette voie-là également. »

Benoît Doré (33 ans, ailier gauche, Ploemeur). « Ce que je vais dire est peut-être méchant, mais je préférerais que ce soit Paris. Comme ça, Nantes resterait là où il est (sic). Dans mon état d’esprit, quand tu vas jouer à Paris, c’est un match bonus : il y a une chance sur 1.000 pour que tu le gagnes. Alors que quand tu vas à Nantes, c’est pour y faire un coup. Bon ça, c’est un peu la guéguerre entre Rennes et Nantes (sourire)…

Mais les Parisiens sont quand même un ton au-dessus : quand ils perdent, c’est parce qu’eux sont moins bons, pas forcément parce que l’adversaire sort un match de dingue. Nantes a été beaucoup plus ric-rac sur toute la saison, réussissant à perdre des points contre quelques "petits" comme Ivry [30-30, le 12 octobre]. Comme au foot, le PSG devient, lui, intouchable en avril-mai, car c’est là que les titres sont distribués. Il marche plus sur l’eau à ce moment-là qu’en octobre-novembre, période où il est encore en rodage. »

Léo Le Boulaire (24 ans, ailier droit, Châteaulin). « Dans ces cas-là, je suis toujours pour le Petit Poucet – comme nous, on peut l’être à Cesson – donc je me prononce en faveur des Nantais, pour qui ce serait mérité. Bien sûr, c’est aujourd’hui compliqué de parler de "Petit Poucet" pour Nantes, mais comparé à l’ogre parisien, il reste encore une petite classe d’écart.

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Dans le vestiaire, on ne discute pas forcément de cette lutte pour le titre, mais globalement, je pense qu’on est plutôt pour Nantes. C’est une équipe du Grand Ouest, donc on lui souhaite le meilleur. Est-ce que Nantes est en Bretagne ? Non, vraiment pas (sourire). »

>> Bonus: David Christmann (entraîneur historique de Cesson, originaire de Trignac, en passe de remonter en Lidl Starligue avec Tremblay). « Sincèrement, je n’ai pas de préférence. Paris ferait un très beau champion, Nantes aussi. À vrai dire, je suis ça de très loin, même si je regarde évidemment les rencontres.

Si le PSG est sacré, tout le monde trouvera ça normal ; si c’est le H, ce sera une grosse performance des Nantais. Ceux-ci pourraient toujours être déçus de ne pas avoir accroché les Parisiens jusqu’au dernier match, mais c’est déjà un super parcours de leur part. »