SANTEA quoi va servir la nouvelle biobanque du CHU de Rennes ?

Rennes: A quoi va servir la nouvelle biobanque du CHU ?

SANTEL’équipement permet de conserver 160.000 échantillons de patients à des fins de recherche…
Quinze chercheurs travaillent au quotidien dans la nouvelle biobanque implantée en plein cœur du CHU de Rennes.
Quinze chercheurs travaillent au quotidien dans la nouvelle biobanque implantée en plein cœur du CHU de Rennes. - J. Gicquel / APEI / 20 Minutes
Jérôme Gicquel

Jérôme Gicquel

Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour la santé. Telle pourrait être la devise de la biobanque qui vient d’être inaugurée en plein cœur du CHU Pontchaillou à Rennes. Rempli de tubes à essai et de congélateurs, l’équipement a l’apparence d’un laboratoire de recherche classique. Il abrite pourtant un trésor pour la communauté médicale, avec près de 160.000 échantillons biologiques qui y sont conservés à des fins de recherche.

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« Ce sont des prélèvements de sang, d’urine, d’ADN ou de diverses tumeurs qui ont été prélevés chez des patients du CHU ou du centre de lutte contre le cancer Eugène Marquis », souligne Jean-Pierre Gangneux, responsable du pôle de biologie médicale au CHU.

« Une bibliothèque du vivant » à la disposition des chercheurs

Une fois collectés avec le consentement des patients, ces échantillons sont ensuite analysés, triés, puis conservés dans de l’azote liquide. Les données biologiques recueillies sont quant à elles stockées dans une immense base de données numériques, sorte de « bibliothèque du vivant » mise à la disposition des chercheurs locaux ou internationaux.

Les échantillons biologiques stockés dans la biobanque sont mis à la disposition de la communauté scientifique.
Les échantillons biologiques stockés dans la biobanque sont mis à la disposition de la communauté scientifique. - J. Gicquel / APEI / 20 Minutes

« C’est un outil fondamental pour la recherche médicale. Les échantillons prélevés vont permettre aux chercheurs d’explorer un aspect particulier d’une maladie, de vérifier leurs découvertes et d’accélérer ainsi les progrès de la médecine », précise Bruno Clément, directeur de recherches à l’Inserm.

Complétant un réseau de biobanques déjà implantées sur le territoire, le site rennais servira notamment d’outil de recherche sur le cancer ou les maladies génétiques. D’un coût total de deux millions d’euros, la structure a été financée à hauteur d’1,2 million d’euros par les mécènes du fonds de dotation du CHU de Rennes Nominoë.