INTERVIEW«Non, on ne psychote pas», assure le Rennais Benoît Costil

Stade Rennais-FC Lorient: «Une victoire nous ferait du bien, mais on ne psychote pas», assure Benoît Costil

INTERVIEWLe gardien rouge et noir reste optimiste malgré la conjoncture...
Jeremy Goujon

Propos recueillis par Jeremy Goujon

Avant le derby contre Lorient, samedi soir (20 h), le gardien du Stade Rennais Benoît Costil affiche son optimisme, en dépit des dix journées consécutives sans victoire de sa formation.

La mauvaise série du Stade Rennais pèse-t-elle sur les épaules des joueurs durant les matchs ?

Je ne le ressens pas comme ça. Je ne trouve pas qu’il nous a manqué de la confiance dernièrement, on n’est pas touchés. Maintenant, il est vrai qu’une victoire nous ferait beaucoup de bien, mais non, on ne psychote pas.

Après la défaite à Marseille, Benjamin André et Joris Gnagnon ont parlé de « maintien » (Christian Gourcuff l’a aussi dit et répété cette semaine). Est-ce un mot approprié à la situation actuelle du SRFC ?

Il faut faire attention à ce qu’on dit à chaud. Quand Joris et « Benji » disent ça, il n’y a pas de souci. Le maintien est le premier objectif pour n’importe quelle équipe. Vous connaissez la « méthode Guy Roux » autant que moi : son objectif avoué, même s’il allait jouer la Ligue des champions, c’était le maintien. Donc du coup, le premier objectif, c’est de prendre les points pour se maintenir, et au moment où on les aura, on pourra peut-être parler d’autre chose. Mais on va se maintenir, il n’y a pas de problème.

Il n’y a donc aucune inquiétude ?

En ce qui me concerne, non, parce qu’on va gagner très vite. On a une bonne équipe qui n’a pas le nombre de points qu’elle devrait avoir. Pourquoi être alarmiste ? Ça ne sert à rien ! Certes, on est conscients de ne pas avoir gagné depuis longtemps, mais on va être récompensés à un moment de nos bons matchs récents. Même si à Marseille, on n’a pas réalisé celui qu’on aurait voulu faire.

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Vous ne vous imaginez pas laisser le club en Ligue 2 ?

Laisser quoi ? Moi, je ne laisse rien…

On sait que vous allez partir en fin de saison, puisque vous l’avez dit…

On ne va pas parler de ça… Ne vous inquiétez pas, on sera en Ligue 1 l’année prochaine.

Pour vous qui êtes à Rennes depuis six saisons, ce n’est pas frustrant de se retrouver dans une telle situation ?

Non, parce que je prends énormément de plaisir avec le coach. Ça, je l’ai dit plein de fois. Je me régale, il y a un vrai projet, c’est du plaisir au quotidien. Quand ça travaille, j’aime bien, et là, on travaille bien. Forcément, j’aimerais qu’on soit plus haut, mais après, vous ne pouvez pas nous demander l’impossible. Il faut être conscient de nos limites, ne pas se voir trop beaux, et aujourd’hui, il ne faut pas se voir trop mauvais non plus. Il y a un juste milieu à avoir.

Un mot pour conclure sur les 25 ans du Roazhon Celtic Kop…

On dit souvent qu’à Rennes, il n’y a pas d’ambiance, etc. Sauf qu’aujourd’hui, on a quand même un stade qui a de la gueule, et qui vit bien. Il y a vraiment de très bons supporters ici. Sincèrement, je trouve que c’est chaleureux. Je ne sais pas si j’ai un lien particulier avec les supporters, mais ça se passe bien, j’essaye de ne pas trop en faire non plus. C’est toujours plaisant quand on scande votre nom. Il y a un respect mutuel entre eux et moi, ils donnent le maximum pour le club et savent que j’en fais de même depuis cinq ans et demi. Je souhaite un joyeux anniversaire au RCK, et j’espère qu’on lui offrira le cadeau qu’il attend. Comme ça, tout le monde sera content !